Tu connais déjà Paloma, peut-être que tu as déjà ta petite idée. Mais au lieu de te le demander en catimini, j'ai le plaisir d'inaugurer ta rubrique !

1. Qui est ton personnage ?  Paloma est une fille chouette et simple qui avait une vie très tranquille jusqu'à la découverte de son statut de sang-mêlé, vécue comme un événement formidable. Au cours de ses pérégrinations jusqu'à la colonie, elle est sauvée par une chasseresse et fait le vœu de devenir l'une d'elle un jour. Avec son caractère charmant, elle s'intègre bien à la colonie, même si elle ne brille pas au combat et ne fait pas de grandes démonstrations avec son pouvoir. Cela dit, elle apprend, gagne en expérience et va sûrement mûrir avec la quête du dragon puis le labyrinthe. Deux événements qui renforcent sa conviction qu'elle doit devenir une chasseresse. Mais ça, c'était sans compter un certain Kleman.


2. Si ton personnage était une image (un coucher de soleil en été à Ibiza, une tasse de café après le déjeuner juste avant le soir de Noël, etc) ? Une colline aux coquelicots. Comme le tableau de Claude Monet. Sous toutes les lumières du jour, celle du soleil qui se lève, celle des nuages d'après-midi, celle de l'orage qui a couvé toute la journée, celle du soir qui décline. Des coquelicots toujours aussi éclatants. Tu les connais déjà.


3. Quels sont ses traits émotionnels ? Par ordre décroissant d'importance Vitalité. Solaire. Inconsciente. Gamine. Spontanée. Persévérante. Donne sans compter. Peureuse. Charmante.


4. Qu'est-ce que ton personnage voudrait laisser sur terre à la postérité ? Un souvenir éclatant aux gens, qui restera vivant même après son départ.


5. A quoi as-tu pensé en répondant à ce questionnaire ? A ce que toi tu aurais répondu.

Oh yes c'est trop chouette comme concept ! J'aimais déjà beaucoup les tableaux, mais la musique c'est une occasion de plus de tomber sur quelque chose que je connais pas

1. Qui est ton personnage ? Un résumé de sa vie
Mon perso c'est le jeune ou pas Erwin. C'est un fils de Poseidon. Il a grandi à Santorin avec sa mère, puis, vers ses 10 ans, il a déménagé à New York (toujours avec sa mère bien sûr). Il aime beaucoup moins cette ville, c'est trop gris, trop bondé, pas assez ensoleillé, MAIS y a de la neige parfois et ça c'est cool. Il s'est retrouvé à la Colonie après avoir été sauvé d'un monstre par des Chasseresses, il y vit à plein temps depuis la fin de sa scolarité. Il est pas branché combat, plutôt natation et dessin. Depuis qu'il est parti au Camp Jupiter, il est un peu plus assidu aux entraînements et il a fini par apprécier ça, notamment grâce à Alexis (ne nous le cachons pas). Il est toujours pas ouf mais il aime apprendre. Il s'est rapproché d'Alexis jusqu'à sortir avec elle. Ça a mis du temps, faut dire qu'y avait pas mal de traumatismes et de drama à surmonter depuis son enlèvement par le Tortionnaire, son séjour dans le Labyrinthe et tout ce qui s'ensuit. Actuellement, il se balade dans une caverne avec Solan, d'ailleurs /meurt/


2. Si ton personnage était une image (un coucher de soleil en été à Ibiza, une tasse de café après le déjeuner juste avant le soir de Noël, etc) ? Le plus détaillé possible
Erwin serait une vue depuis un petit village de Santorin, le genre qu'on voit sur les cartes postales. Sauf qu'on enlèverait quelques maisons, ce serait un peu moins touristique, plus proche d'une plage tranquille. Il y aurait énormément de soleil, ça mettrait en avant le contraste entre le blanc des maisons et le bleu des toits. Il y aurait une grande partie du décor qui serait constituée de l'océan, et énormément de reflets sur l'eau. L'ambiance globale de cette image, ce serait la lumière de l'été et l'eau omniprésente (la mer et les ptites piscines cachées au bord des maisons).


3. Quels sont ses traits émotionnels ? Par ordre décroissant d'importance
C'est pas facile ça comme question. Par ordre décroissant en plus ><
Mauvais perdant, hyperactif, indécis, jaloux, insouciant, optimiste, distrait, débrouillard, souriant, extraverti.


4. Qu'est-ce que ton personnage voudrait laisser sur terre à la postérité ?
Pas grand chose. Qui est-il pour vouloir laisser une trace ? A la limite, il laisserait un petit dessin derrière lui.


5. A quoi as-tu pensé en répondant à ce questionnaire ?

"Fais des réponses brèves et concises bordel."

Merci à toi de me faire confiance et d'ouvrir les festivités. Et à la question si Paloma était une OST ? Voilà ma réponse  

Paloma serait...:

The Merry-go-round of Life de Joe Hisaishi issu du film Le Château ambulant de Hayao Miyazaki (2004).  
Pour être franc, je n'y avais absolument pas songé, en débutant mes recherches, pour plusieurs raisons. Mais il s'est imposé comme une évidence. Ensuite, j'ai longuement hésité entre les versions orchestrales, avec le compositeur comme pianiste et chef d'orchestre, et la version du Grissini Project. C'est cette dernière que j'ai choisi de poster ici pour sa meilleure qualité sonore mais je te conseille vivement d'écouter l'autre également.  

Merry-go-round, en anglais, le carrousel. Le manège de l'enfance, qui représente l'insouciance et la joie de vivre.

L'Ouverture :  _ Nous ouvrons le morceau sur un piano - l'un des instruments qui possède le plus de corps, de matière et de nuance - léger sans être effacé. Il pose une question et tente timidement d'y répondre avec le thème qui reviendra tout du long. Il pose ses notes comme les gouttes de la rosée du matin qui glisse sur les pétales de roses. Tout en délicatesse : c'est l'aurore. Il pose la dernière note du thème principal avec affirmation comme un point final.
_ D'ors et déjà, nous avons mis les pieds dans l'univers fantastique de ce film ou dessin et poésie se mélangent. Nous retrouvons les champs aux herbes mouvantes, les robes et les chapeaux multicolores, et cette magie qui leur est inhérente. C'est un pas timide comme si Paloma tâtait le terrain pour s'approcher des autres.
_ C'est alors que le violon soliste fait son entrée. Dans la version de concert de Hisaishi, c'est un hautbois qui prend ce rôle. Cet instrument nasillard dans cette tonalité mineure accentue le doute, la peur, l'incertitude.  

Le Thème : _ Couardise vite balayée par cette valse entraînante. Ça y est le manège est en marche et plus rien ne l'arrête. Le violon reprend le thème principal ; juste en dessous le piano marque la mesure des pas de danse avec joie. Je n'aurai pas choisi une valse d'entrée de jeu parce que même si c'est une danse de l'amour par excellence (on la retrouve en ouverture des mariages, dans tous les plus grands films romantiques d'époques) elle est souvent lente, chargée d'une certaine mélancolie : l'idée est de glisser sur le sol comme sur des nuages avec pureté. C'est l'amour délicat, sentimental, des contes de fée. Mais ici, le piano accentue tout autant les deuxième et troisième temps que le premier sur lequel on pose le pied. Ici, Paloma ne flotte pas sur des nuages, elle sautille dans les champs comme si tous ses mouvements étaient tellement généreux qu'ils ne pouvaient pas se contenter de son seul corps.  
_ Le reste des cordes viennent s'ajouter, donner de la matière au morceau et toute une palette de couleurs chaudes, réconfortantes comme les rayons d'un coucher de soleil. Cette mélodie raconte une histoire, tourbillonne de colline en colline et entraine dans sa danse tous les passants.  
_ Le contre-chant du violon fait comme un éclat de rire qui l'emporte dans les aiguës. Et même si elle fait une pause, si les doutes viennent assombrir le soleil de nuages d'orages, le piano la ramène fermement. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, bien décidée à transmettre sa joie de vivre, elle change de rythme, nous surprend, et nous met au défi de la suivre. Elle avance résolue.  

La Fin : Et pour la dernière fois, le thème revient avec le violoncelle, fort d'une volonté de fer : c'est la folle ronde infinie. Tout tourne autour d'elle, le ciel est clair, l'air frais. Le piano s'envole, il pose une ultime fois sa question mais la réponse n'est plus la même. Sa décision est prise, elle déborde de joie, d'envie et de vie, si bien qu'elle se perd dans les notes, sa voix déraille un peu, elle marche sur sa robe manque de tomber mais elle se rattrape au bras d'un inconnu qui lui sourit.  

Ce thème est assez iconique des films de Miyazaki, il transpire la jeunesse, l'espoir, le bonheur et reste dans la tête longtemps, très longtemps. On ne peut s'empêcher de se lever et de danser pour accompagner Paloma. Elle est un peu maladroite mais tellement communicative qu'il est impossible de ne pas être tenté d'entrer dans son monde.




Ahah Erwin, si tu as réussi à faire des réponses brèves et concises, je crains de ne pas pouvoir faire de même. Je dois avouer que je suis assez fasciné par ton personnage qui m'inspire pas mal de choses. Après avoir cherché du côté des films de Terrence Malick, j'ai renoncé. Je ne voulais pas entrer dans la facilité avec des œuvres comme "Water Theme N°1" de son film Knight of Cups (2015), que je trouvais coloré mais trop plat et tragique pour Erwin. Alors j'ai légèrement triché. Si Erwin était une OST ?  

Erwin serait...:

 

Forgotten City de Lindsey Stirling. En effet ce n'est pas à proprement parlé une OST mais un morceau original créé pour le jeu vidéo RiME (2017) développé par Tequila Works.

On y incarne un garçon aux airs de petit prince (avec son renard pour guide et ami) ou d'Esteban (dans les Mystérieuses Cités d'or) qui se retrouve échoué sur une île pleine de ruines. L'objectif, sans être explicite, semble être une immense tour munie d'une grande ouverture en forme de serrure à son sommet, comme si la clef des mystères se trouvait tout là-haut.
RiME est un de ses jeux indépendants visuellement sublimes : pleine de couleurs, de poésie, de pureté, cette île ressemble à un petit paradis. La sensibilité est au cœur de l'œuvre tout comme l'histoire qu'elle raconte.  

L'ouverture : Le titre original de cette talentueuse violoniste commence avec quelques notes d'une boîte à musique. C'est le thème principal. Presque fantomatique, il ouvre les portes du merveilleux. On ne sait si l'on rentre dans un rêve ou dans les souvenirs d'un enfant. Mais on ne nous donne pas le loisir d'y trouver une réponse, directement la violoniste prend le relais tout en douceur. Toute la place est donnée à son instrument : le piano et le violoncelle ne sont là que pour soutenir légèrement en flux et reflux sans jamais s'imposer tant que le violon n'a pas finit. Ils restent sous-jacents comme les vagues qui viennent simplement s'échouer sur la plage.  

Le thème : _ L'orchestre reprend la main, il n'est pas violent, juste contemplatif. Il se plie au vent et les trois temps de la valse se font plus clairs. Ici, contrairement au morceau de Paloma, cette valse n'est pas une danse mais une berceuse, une chanson douce et lancinante, les bras d'une mère, la brise qui vient porter les mouettes, les pieds nus dans le sable chaud. Plus que de la mélancolie, ça serait une nostalgie réparatrice. Une envie simple de se poser sur un ponton et de dessiner les bateaux.  
_ C'est un thème lent d'une extrême pudeur qui nous invite à la contemplation du monde, des gens des villages ou des ciels étoilés. Il nous propose ou de nous arrêter un instant pour écouter la mer ou de nous hâter d'aller explorer les ruines blanches de ce jeu.  
_ La lumière est d'ailleurs un élément extrêmement important de cet univers. Elle est à la fois la solution et ce dont il faut se défaire pour avancer dans l'histoire. Ce violon retransmet bien cette impression de clarté totale : les notes sont justes, épurées d'une tonne d'instruments qu'on aurait pu rajouter, l'intensité est suffisante pour nous émouvoir. Il se suffit à lui-même et nous donne cette forte sensation d'être seul au monde.
_ Plus on avance dans la pièce, plus elle nous emporte gentiment sans nous forcer. Elle reste simple mais ample et généreuse tout comme la joie et l'espoir que transporte avec lui ce fils de Poseidon. Les voix se rajoutent, on ferme les yeux et on se laisse porter au vent, voguer sur l'océan. La boîte à musique clôt ce petit bijou cristallin et l'on veut se réveiller insouciant, boudeur, les yeux encore pleins de sommeil et la tête pleine de rêves.  

La Fin : Ce morceau est représentatif de toutes les subtilités de chacune des OST de ce jeu. Si l'envie te vient, n'hésite pas une seconde à écouter tout l'album d'un coup. Il retrace complètement cette histoire que je ne peux te dévoiler ici. Tout ce que je peux te dire, c'est que cette pointe de tristesse que l'on trouve dans les violons qui accompagnent la soliste dans la fin du morceau, n'est pas dû au hasard. Ce jeu est d'une profondeur à couper le souffle. Le regard émerveillé d'un enfant et celui voilé d'un père qui s'entrecroisent sur le même chemin du déni sur cette île pleine de vie, en passant par l'orage de la colère, la découverte de nouveaux compagnons de route pour pallier au manque, la tristesse infinie de la pluie qui ne cesse de tomber pour finir par l'acceptation. Tout prend alors un sens différent. Erwin qui m'inspirait le simple plaisir de vivre, le calme et le bonheur, la curiosité et la beauté des artistes ; se retrouve teinté dans ce soleil de fin d'été, d'une fragilité aussi dorée que l'éclat de ses yeux. Une faille précieuse qui donne encore plus de charme à son sourire.  Alexis a vraiment beaucoup de chance.  

RiME est passé assez inaperçu. Adapté sur consoles, pc et la switch dernièrement, c'est un véritable chef-d'œuvre d'environ 1h30 qui vaut vraiment le coup d'être expérimenté ou regardé (je te conseille Game Movie Land sur youtube pour le regarder comme un film). Je crois avoir oublié beaucoup de choses que je voulais dire, mais merci de m'avoir permis de replonger dans ces harmonies lumineuses.

Waw ce fut rapide ! Merci Kleman, je connaissais pas ce morceau et j'aime beaucoup
C'est incroyable le pavé que tu nous as fait ! C'est très intéressant de voir ton interprétation d'Erwin avec la musique et je suis touchée de savoir qu'il t'intéresse

Le concept est vraiment génial, je me devais d’y participer !

1. Qui est ton personnage ? Un résumé de sa vie :
Mon personnage s’appelle Clayton Haynes. Il est né et a grandit à la Nouvelle-Rome, dans une famille de forgeron. Fils unique, ses parents ont voulu dès l’enfance lui inculquer la passion familiale. Ce qui a honnêtement bien fonctionné. Clayton aime forger et il veut faire plaisir à ses parents. Même s’il n’aime pas être forcé chaque jour à des entraînements intensifs. Il aime dessiner, bricoler, jouer dehors et cramer des trucs. Longtemps, il a été tiraillé entre son envie de faire plaisir et sa haine pour les ordres, sa volonté de liberté. En pleine crise d’adolescence, il a brûlé la maison familiale. C’est un moment clef de sa vie, l’instant où il s’est dit “fuck it”. Il a rejoint la cinquième cohorte et le gang local appelé les Chimères. Il n’a jamais été attiré par les combats, mais plus par l’aventure et la création. C’est une boule d’énergie super sociable, avec un brin de folie. Actuellement, Clayton est un forgeron pyromane au service des Chimères qui s’éclate bien.

2. Si ton personnage était une image ? Le plus détaillé possible :
Clayton serait une image de rue passante. Une de ses vieilles images avec les rues en pierre anciennes. Avec du lierre et de la mousse sur les parois. Il y aurait beaucoup de monde dans la rue, beaucoup d’activités et de passage. Des personnes de tout horizon et de toute culture. Des personnes que l’on croisent, dont l’on s’intéresse momentanément, avant de passer à autre chose. De chaque côté de la route, des dizaines de magasins seraient illuminés. Marchands, forgeron, tavernier… Un méli-mélo de couleur, d'odeur et de chose à voir, à découvrir, à apprendre. Ce serait la tombée du jour, ce moment où l’on plonge dans l'obscurité, mais que les lumières prennent le relais. Rien n'a l’image ne donnerait une indication de la localisation.

3. Quels sont ses traits émotionnels ? Par ordre décroissant d'importance :
Téméraire - extravertie - anticonformiste - égoïste - énergique - imprévisible - inconscient - curieux - créatif - naïf - malléable - irréfléchi - patient - calme

4. Qu'est-ce que ton personnage voudrait laisser sur terre à la postérité ? : 
Je pense qu’il voudrait laisser une trace de son passage. Laisser derrière lui les armes qu’il a créées. Égoïstement, je pense aussi qu’il voudrait manquer à quelqu’un.

5. À quoi as-tu pensé en répondant à ce questionnaire ? : Que c’est plus compliqué de répondre que ça en a l’air.

Coucou j'avais pas vu que j'avais jamais posté ici, et vu que je suis sympa, je t'épargne de devoir en trouver une nouvelle pour Jaden, alors je fais que Rae

1. Qui est ton personnage ? Un résumé de sa vie
Raemilia Adamson. Elle a beaucoup appris de sa mère, Liliane. Officiellement, Liliane est jardinière, mais elle ne fait ce travail qu'à mi-temps, et principalement parce qu'il s'agit de sa passion. Le reste du temps, elle est une personnalité très influente de la pègre de San Francisco. Rae a tout appris d'elle, et a été élevée en enfant-reine. En grandissant, elle a pris l'habitude de manipuler les autres pour arriver à ses fins. Pitié, séduction, peur, admiration : elle analyse son interlocuteur avant de décider de la meilleure approche à utiliser pour cette personne, et modèle entièrement son comportement en conséquence. Elle a passé tant de temps à se modeler pour obtenir ce qu'elle souhaite qu'elle en a fini par s'oublier elle-même. Seulement, en devenant une lycanthrope quelques années plus tôt, elle a fini par renouer avec certains de ses instincts plus sauvages, et par retrouver la passion, la faim et la colère. Elle arrive à nouveau à les reconnaître, bien qu'elle les tienne en laisse pour ne pas se laisser trop contrôler par ses émotions. Personne ne sait quelles sont ses aspirations réelles : elle tient à les garder secrètes tant que rien n'est possible, pour éviter toute fuite. Mais dans les faits, son but est simple : tuer Lupa, ou l'incapaciter, et prendre le contrôle de la Nouvelle-Rome.


2. Si ton personnage était une image (un coucher de soleil en été à Ibiza, une tasse de café après le déjeuner juste avant le soir de Noël, etc) ? Le plus détaillé possible
Rae est un rideau de velours rouge tiré sur une pièce pour la plonger dans la pénombre. Elle est l'atmosphère tamisée de cette pièce, dans laquelle s'échangent des secrets confidentiels, des menaces voilées, des mots tendres et des promesses. Elle est le mobilier choisi avec soin : résistant, élégant, sobre. Une pièce riche, mais jamais aussi riche que les évènements qui peuvent se passer dedans. Elle est aussi cette tâche de sang, tenace, qui ne veut pas partir du plancher et qui est donc cachée par un tapis élégant.


3. Quels sont ses traits émotionnels ? Par ordre décroissant d'importance
Ce n'est pas réellement un trait émotionnel, mais son ambition est sa principale force motrice. C'est ce qui tire tout le reste, et l'a forcée à cacher ses réelles émotions derrière un masque. Elle cache donc l'amour, qui est son émotion la plus forte. Amour pour sa mère, qui est la personne la plus importante à ses yeux. Amour pour les Chimères, sa famille. Amour pour les quelques amantes qui parviennent à réellement toucher son cœur. Puis vient la colère, qui résulte de son amour. Une colère froide et dévastatrice qui ne survient que lorsqu'elle se fait trahir ou que l'on touche aux objets de son affection. Colère qui peut devenir bouillonnante dans certains cas extrêmes.


4. Qu'est-ce que ton personnage voudrait laisser sur terre à la postérité ?
Rae n'aura plus de postérité, maintenant immortelle et capable de revenir du Tartare. Mais elle tient tout de même à laisser son héritage aux Chimères. À marquer le monde par sa présence, à rallier les gens sous sa coupe pour que sa famille de persécutés et de laissés pour compte aient toujours un endroit où se retrouver. Créer un endroit où ceux qu'elle juge méritants pourraient être eux-mêmes, sans artifices et sans peurs.


5. A quoi as-tu pensé en répondant à ce questionnaire ?

Que c'était drôlement intéressant, et que j'avais de la peine pour toi qui devra tout lire et réfléchir à une chanson. (Et que si tu veux quand même en trouver une pour Jaden je t'arrête pas mais vu que je remplis pas de formulaire pour elle je le demande pas formellement et je m'en voudrais presque )