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Charlie Burnham — A sun song
Poignard — j'utilise peu souvent cette arme de courte portée que je ne porte pas forcément dans mon cœur. Le poignard est une arme difficile à manier et vicieuse, pourtant, il me sert toujours en cas de situation critique.
Photokinésie — Dans la nuit, je n’ai plus peur, désormais je suis l’étoile qui guide mes propres pas. Je suis mon destin car en moi sommeil le pouvoir du soleil que j’ai réussi à dompter. Je maîtrise sa lumière que je peux empêcher de se réfracter pour dissimuler des objets ou des personnes, ou encore la tournée sur le regard d’un curieux que j’aimerai aveugler. Dans l’obscurité, je peux créer la lumière du bout de mes doigts, la rendre plus intense pour réchauffer mon corps ou brûler mes adversaires.
J’ai fermé les yeux et l’instant d’après je me suis retrouvé sur cette scène. Devant moi, la foule que je voyais à peine scandait mon nom « Charlie ! Charlie ! Charlie! ». Je sentais mon cœur se serrer au fond de ma poitrine jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer. Les lumières m’aveuglaient si bien que j’avais dû mal à garder les yeux ouverts. C’était une nuit d’été et l’air était d’autant plus étouffant que des sueurs froides avaient finies par perler sur mon front. J’ai bien cru que j’allais m’effondrer.
Je me suis mise à chanter. Je ne sais pas où j’ai trouvé la force de prendre le micro mais à cet instant précis tout a cessé. Mon poult s’est rétablis et j’ai retrouvé de l’air pour souffler cette mélodie que j’appréciais tant. La foule s’était elle aussi calmée. Je chantais ma chanson la plus célèbre Sun Song. C’était une de ces chansons que l’on oublie pas facilement. Le genre de chansons avec laquelle on se réveille, contemplant le soleil se lever sur une nouvelle journée. Cette chanson, je l’avais écrite pour me remémorer d’où je venais, pour ne jamais oublier qui j’étais.
La musique a toujours fait partie de moi. Mes parents m’ont toujours racontés cette histoire disant que les premiers mots que j’avais prononcé étaient chantés. Quand je repensais à cette histoire, ça m’amusait de savoir qu’ils aient pu me dire ça quand on voit ce qu’ils ont fait après.
J’ai commencé à chanter pour la première fois dans l’église de ma ville. Il pensait que j’avais la voix d’un ange. J’avais quatre ou cinq ans. Je venais d’une petite ville près d’Ottawa au Canada. Ici tout le monde se connaissait. À l’époque, les gens m’appréciaient mais se méfiaient de moi. J’étais comme qui dirait une enfant difficile. L’école était difficile mais ma bonne réputation compensait le reste. Pour mes parents, c’était une autre histoire. Eux n’appréciaient pas l’échec. Mon échec. Ils étaient impitoyables avec moi, comme s’ils savaient déjà que nous n’appartenions pas au même monde et qu’ils essayaient de me forcer à rentrer dans le leur par tout les moyens. Je ne saurai aujourd’hui exprimer toute la violence, toute la peine qu’ils m’ont fait endurés.
Mon petit frère est né et j’ai très vite compris mon illégitimité au sein de ce foyer. J’ai compris que ceux qui m’avaient élevés n’étaient pas mes parents biologiques. J’ai commencé à essayer d’en parler à une amie de mon école. Elle a répandue la rumeur. Certains diront qu’à cet âge c’était naïf, moi je pense que la jalousie n’a pas d’âge. J’ai vite compris que le monde n’appréciait pas ceux pour qui la vie avait été facilitée. J’étais une belle, bien plus que les autres à l’école, j’avais une personnalité rayonnante et une famille aisée. Les gens m’appréciaient et j’avais une voix qui attirait l’envie de tous. J’étais ce genre de fille privilégiée à qui on avait tout offert à la naissance et qui pourtant avait tout perdu en voulant être différente. Dans un petit village tel que celui-ci, ce genre de choses était mal vu. Mes parents m’ont détestés — plus que c’était déjà le cas, pour avoir commis l’erreur d’en parler. Les gens ont commencés à raconter tout et n’importe quoi sur moi et ma famille : ma mère avait trompée mon père, mes vrais parents étaient alcooliques, et j’en passe. La vérité c’est que même moi je n’en savais rien.
C’est à ce moment-là que je me suis réfugié dans la musique. J’ai créé mon propre univers, mon propre look, tentant de donner un sens à ma vie. C’était encore pire. J’étais devenue anormale.
Je vous passe tout le harcèlement, toute la haine et les mensonges qu’on a proféré à mon égard. Je vous passe les coups et les insultes, la violence et le mépris. Toutes ces choses ne me manquent pas alors elles ne manqueront sûrement pas à cette histoire.
À dix ans, mes parents ont décidés de m’envoyer dans l’un de ces camps religieux. Ils espéraient que je retrouve la foi que j’avais perdue. Ils espéraient que je redevienne la gentille petite fille. J’avais pourtant perdu toute ma splendeur, je ne voyais que l’ombre de mes pensées planer sur cette ville. Celle où je suis née. Je voyais défiler devant mes yeux, par la fenêtre de la voiture, ces maisons éclairées que j’avais si bien connues. Tout ces gens que j’avais appréciés et aimés, tout ceux qui m’avaient pourtant tant fait souffrir. Aujourd’hui, je partais pour un long voyage. J’allais à l’aventure, et sur ma route, peut-être réussirais-je à trouver celle que je suis réellement.
Alors quand mon père c’est arrêté sur ce parking, j’ai pris mon sac à dos et j’ai couru le plus loin que je pouvais.
J’aurai aimé dire qu’en arrivant à la Colonie j’avais trouvé le paradis. Pourtant, le paradis n’est qu’un pays où l’art est mort et la liberté abandonnée. Là-bas, qu’aurons-nous pour créer si tout est fait d’un blanc immaculé avec la perfection comme inspiration ? Pourrons-nous être libre dans un monde parfait puisque la pureté est faite de règle ? Nous autres artistes, nous nous inspirons des peines et de l’obscurité pour en faire quelque chose de beau. Nous sublimons le désespoir en amour, l’après en avant, le monde en raisin. Nous avançons sans que personne ne nous dise quoi faire car c’est ce pourquoi nous sommes faits.
La Colonie était plus comme mon havre de paix, avec son lot de consolation et ses mauvais cotés aussi. C’était ma famille. J’ai écrit Sun Song le premier mois là-bas dans l’espoir de retrouver le soleil qui brûlait en moi autrefois. Cette chanson racontait l’histoire d’une étoile à qui on avait fait croire qu’elle ne pouvait pas briller. Lorsque l’étoile à réalisée à quel point elle scintillait de milles feux, le monde c’était éveillé avec elle. Elle était devenue un soleil au cœur d’un système d’autres astres.
TRACK 2 —BEFORE THE WATER
J’ai toujours eu peur du noir. C’était quelque chose que j’estimais naturel pour une enfant d’Apollon. Cette peur, pourtant, elle signifiait bien plus. En fuyant l’ombre, on fuit aussi l’oubli et l’effacement. Il y a cette part de nous qui veut voir et surtout être vu à tout prix.
Les années à la Colonie étaient passées si vite, j’étais désormais un membre à part entière du bungalow sept. Je n’allais pas tarder à devenir conseillère en cheffe, en remplacement de l’ancien qui s’en allait à l’université. J’étais fière de la route que j’avais parcourue et même si les hivers ici étaient long, sans grand monde à qui parler, j’avais enfin trouvée un foyer. Ma famille avait décidée de couper les ponts avec moi après ma fugue, je n’avais donc plus qu’ici. Mon père, Apollon, lui-même avait accepté de reconnaître mes mérites. Je peux avouer sans peine que depuis qu’il m’avait reconnue comme sa fille j’avais cherchée à attirer son attention. Aujourd’hui, il m’adoubait quasiment. Pourtant, le doute régnait encore en moi. Même si la stabilité que la colonie m’apportait était plaisante, l’ennuie m’avait prise en grippe et je voyais tout ces gens aller et sortir. Moi, j’étais bloquée ici, je ne connaissais plus que ça. Je rêvais désormais plus grand que d’être conseillère en cheffe. J’avais envie que ma lumière se répande jusqu’au confins du monde. Je voulais que ma musique s’écoute partout. Je voulais que le monde sache que j’existe.
Peut-être était-ce par manque de courage que je n’étais pas encore partie. Peut-être parce que là était ma destinée. Ces questions ne trouvaient pas de réponses. J’en ai parlé à mon père. Il m’a dit : « Tu devrais partir tant qu’il est encore temps. ». Temps pour quoi ? Pour qui ? Le temps, c’était ça la réponse. Il coulait comme de l’eau entre mes mains. Il était insaisissable alors il fallait que je m’en abreuve avant qu’il n’arrête de pleuvoir. Je suis partie.
J’ai pris la route avec pour seuls amis ma guitare et des carnets aux pages noircies par les chansons que me scandait mon âme. Je ne savais pas où j’allais mais cette quête c’était la mienne. Sur la route, j’ai rencontré tout un tas de personnes. Ils m’ont beaucoup apportés. J’ai rencontré des loups et des monstres mais rien qui n’était insurmontable. Vagabonde, comme ma plume, j’avais été libérée des contraintes de mon statut et je naviguais aujourd’hui vers quelque chose qui valait la peine de se mettre en danger. Je venais d’avoir dix-sept ans.
J’ai voyagé à travers le pays en chantant sans jamais pouvoir m’arrêter. Un jour, on m’a proposé un contrat. J’avais été tenue au courant de l’épisode du Tortionnaire par les différents pensionnaires que j’avais gardée en contact après mon départ pourtant, rien ne pouvait m’arrêter dans ma lancée. En un an, ma musique connaissait un véritable succès. Je voyageais dans tout le pays de villes en villes à la recherche de nouvelles opportunités, je donnais des concerts et mes fans aimaient. À cette époque, je n’avais pas réellement conscience du pouvoir que ma musique avait sur les gens. Before the water, je l’ai écrite quand je suis arrivée en Floride. Je voulais raconter cette histoire du temps qui coule comme l’eau. Dire au monde qu’il fallait s’accrocher jusqu’à trouver le courant qui nous mènerait jusqu’au port où l’on souhaitait aborder. Before the water, il nous fallait tous être prêt. Je n’aurais jamais cru si bien dire parce que le raz-de-marée qui allait s’abattre quelques jours après que j’ai terminée d’écrire cette chanson allait m’ensevelir complètement.
TRACK 3 — NOTHING NEW
Je n’ai jamais qui était réellement cette personne ; était-ce une divinité dissimulée ? Disait-elle vraie en prétendant avoir connue ma mère biologique ? Comment avait-elle su que nous deux étions liés ? Toutes ces questions, encore aujourd’hui, restent sans réponses. Cette nuit-là, cette femme et moi avons discutées toute la nuit accouder au bar de l’hôtel. Je buvais un spritz lorsqu’elle est venue s’asseoir près de moi en me demandant si j’étais la fille d’Hailey Holloway. Elle prétendait connaître ma mère. Avoir été son amie. J’étais sceptique mais j’ai écoutée ce qu’elle avait à me dire. Ma mère était une chanteuse de rue, comme moi, elle aurait connue un grand succès grâce à sa relation avec Apollon. Ils étaient amoureux m’a-t-elle dit, ils s’aimaient avec une passion comme elle n’en avait jamais connue. Ces deux amants, pourtant, ont choisis l’ambition à la passion et ont décidés de se séparer pour mener à bien leurs propres vies. Ma mère avait une carrière à mener et mon père le soleil à tirer chaque matin. Pourtant, elle, elle avait été plus loin en m’abandonnant après m’avoir donnée naissance. Je n’étais qu’un bébé et déjà vue comme un fardeau, déjà rejetée.
Mon monde s’était écroulée mais l’histoire que m’avait racontée cette femme s’avérait être fondée. Le lendemain, j’ai envoyé un iris mail à mon père pour connaître la vérité. Il ne pouvait que confirmer à quel point il avait été lâche, à quel point il lui avait été impossible à cause de son statut d’empêcher ma mère de m’abandonnée. Il avait ajouté qu’elle était morte lorsque j’avais sept ans, overdose.
L’ambition qui dévorait mon âme s’était éteinte petit à petit, peut-être en avais-je déjà trop fait ? Quoiqu’il en soit, je n’étais plus aussi prête à tout pour atteindre la gloire. Je me rappelais de la colonie, de tout ces moments avec ma famille, celle qui jamais ne m’avait abandonnée. Celle que j’avais fini, moi, par abandonnée. Finalement, la gloire n’était-ce pas aussi l’amour qu’on trouve dans des détails du quotidien ? J’avais désormais vingt-deux an et le monde avait encore une fois brisé mes rêves. J’étais en route pour m’en créer de nouveau. À la colonie des sang-mêlés.
Apollon m’avait proposé un poste d’assistante à ses cotés. J’allais l’aider à organiser la vie du camp et m’impliquer avec la nouvelle génération.
Sur mon trajet du retour, j’ai pris le train pour pouvoir avoir encore le temps de voir défiler devant le paysage du monde. Celui que je connaissais bien désormais et qui j’avais fini pas comprendre était bien terrible face au confort de son foyer. J’écrivais en contemplant sur mon chemin toute la route que j’avais faite pour en arriver là. Je composais cette chanson qui raconterait l’histoire d’une enfant devenue grande, celle qui n’a plus peur du noir parce qu’elle n’a plus à se cacher. Une adulte, qui sait où sont ses valeurs et sa famille. Qui n’avait rien appris de nouveau que ce qui était déjà là. Nothing new, c’est ça que racontait mon dernier titre. Tout était ancien et tout était apaisant.
Je dirai que ce à quoi je ressemble c’est à une artiste perdue dans la tourmente entre la liberté et le jugement des autres. Perdue entre ce qu’il est possible de faire et ce qui ne l’est pas. Tentant de franchir le pas à chaque fois puis ralentis par des états d’âmes. Je n’en garde pas moins une part de bon sens. J’apprécie prendre soin de moi et de mon apparence. Après tout, c’est l’apanage de tout artiste que de soigner l’esthétique. Qu’elle soit sienne ou créatrice.
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Re: Charlie Burnham — A sun song
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Re: Charlie Burnham — A sun song
Bon courage pour la rédaction de ta fiche !
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Re: Charlie Burnham — A sun song
J'en profite pour up ma fiche qui est désormais terminée
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Re: Charlie Burnham — A sun song
Et voilà ! Te voilà fin prête à nous envoûter de ta sublime et à assister ton paternel dans ses fonctions de Directeur de la Colonie.
À partir de maintenant, ta fiche n'est plus modifiable. Si tu souhaites changer quelque chose, il faudra passer par un•e admin. Si tu as des questions, n'hésite pas ! Et surtout, amuse-toi bien sur le forum !
guide du validé
Tu as maintenant accès à l'entièreté du forum. À toi les balades à dos de pégases, les escalades du mur du lave, les sessions du Jeu de siège et autres amusements divers et variés ! Le monde est grand, alors pour ne pas te perdre, voici un petit guide qui te mènera vers les beaux plus endroits du forum :
▬ Les annexes te sont accessibles à n'importe quel moment si un détail t'échappe. Tu y trouveras, entre autre, les descriptions des espèces, le fonctionnement des camps et même un lexique !
▬ Les journaux intimes te sont vivement conseillés si tu désires faire le point sur tes relations avec les autres ou voir un peu qui est ami avec qui. Ils te permettront également d'organiser tes rps !
▬ Pour bien commencer dans ce forum, il faut rp. Les demandes de rp sont donc ouvertes à tous ! Va jeter un coup d’œil aux demandes en cours ou ouvre la tienne ! Qui sait, tu trouveras peut-être quelqu'un pour partir en quête avec toi...
▬ Tu as peur d'avoir trop de PP et de crouler sous cette puissance inutilisée ? Viens augmenter ton pouvoir ou acheter des objets magiques !
▬ Envie de pimenter un peu tes rps ? Tu peux faire un tour sur nos lancers de dés pour essayer de jouer un peu avec le destin. Après tout, la chance sourit aux audacieux...
▬ Après toutes ces émotions, tu as peut-être envie de te détendre ? Le Casino Lotus ouvre ses portes juste pour toi ! Et si ce n'est pas suffisant, viens lire les précédentes éditions du Satyre Déchaîné, le journal fait par et pour les êtres mythologiques !
▬ Et enfin, n'oublie pas de t'amuser ! Au plaisir de te croiser sur le forum, jeune padawan.
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Re: Charlie Burnham — A sun song
Ta plume est fort jolie et j'ai dévorée ta fiche ! J'aime beaucoup Charlie, si solaire, pourtant couverte d'ombre et de cette sorte de nostalgie tout au long de son histoire. Je saurais pas trop comment l'expliquer, mais j'ai adorée ! L'avantage d'une fille d'Apollon, c'est bien de pouvoir travailler avec son père (quoique, c'est un sacré personnage, ça doit pas être simple au quotidien d'être son assistante).
Au plaisir de te croiser avec Clayton à la Colonie
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Re: Charlie Burnham — A sun song
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