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Old pain in sunrise ◊ Samael
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    Re: Old pain in sunrise ◊ Samael

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    Old pain in sunrise
    Lorsqu'il grimaça, qu'il serra sa main un peu plus fort, l'amazone se demanda si elle avait été trop loin. Lui avait eu la décence de ne pas poser de questions par rapport aux amazones et elle, sauter à pied joint dans ce qui semblait être un sujet douloureux, simplement parce qu'elle n'avait pas trouver de réponse mentale à son anecdote de son passé.

    "Non, je n'étais pas malade. Je… Je suis transgenre"

    Oh fit-elle alors, ce n'était pas un oh mauvais, juste signe qu'elle comprenait mieux ce que l'opération du torse impliquait. Même si cela n'avait pas été la première des priorités, Ephiny avait pris soin d'expliquer à l'amazone ce que c'était lorsque lors d'une de leur sortie à la grande pomme, la petite Abigail alors âgée de dix ans avait vu un mixte entre un homme et une femme. La discussion qui en avait suivi avait été fort intéressante, et depuis par curiosité, l'amazone prenait des nouvelles de la communauté LGBT. Et sa soif de curiosité prenait son sens avec son ascendance, elle pouvait au moins remercier sa mère pour cela; cela lui avait permis d'effectuer des recherches et au moins d'éviter de poser la question : Et du coup ton opération du torse ça consistait à ?

    [i]"Ma mère m'avait appelé Olivia. Elle s'est rapidement rendu compte que c'était une erreur. Du coup, à l'adolescence, elle a décidé de me renommer Aaron. Aaron Samael O'Connor. C'est mon nom complet. Personne ne m'appelle Aaron parce que ça ne me rappelle pas que des choses positives, j'ai fini par lui préférer le nom de Samael. Ça me va mieux, de toute façon."


    Olivia ? Nouvelle grimace, peut-être parce que Samael avait effectué sa transition, l'amazone ne lui trouvait pas une tête d'Olivia, à vrai dire, elle n'arrivait même pas à l'imaginer en fille. Aaron pourquoi pas après tout ? Mais si elle devait être tout à fait honnête avec elle-même, l'adolescente trouvait que c'était Samael qui lui convenait le mieux. Un porteur de lumière dans l'obscurité, qui espérait qu'une de ses amies retrouverait la mémoire tout en veillant jusqu'à la fatigue sur l'autre.

    "En ce qui concerne ma transition, je suis sous testostérone depuis deux ans, et opéré du torse depuis un an et demi."

    Tout récent alors -pensa-t-elle alors qu'il délogeait sa main. L'amazone ne s'était même pas rendu compte qu'il la tenait encore tellement elle avait été concentrée sur ses paroles et ses propre pensées. Cela provoqua une légère rougeur sur ses joues qui s'évanouit aussi rapidement qu'elle était venue, l'amazone n'était pas des plus tactiles à l'ordinaire. Peut-être que les événements des derniers jours avaient abaisser assez ses murs pour la faire sortir de sa zone de confort.

    "Samael ça te va bien..."

    Ce fût tout ce qu'elle trouva à dire alors que comme lui, elle reportait son regard sur Elliot tout en réfléchissant, vu l'honnêteté dont il avait fait preuve, il était juste qu'elle lui rende l'appareil. Même si elle savait que ce n'était pas obligée, l'amazone voulait rééquilibrer la balance en quelque sorte.

    "Mon nom complet est Abigail Gweneth Danvers. C'est mon père qui l'a choisi, Abigail parce qu'elle était l'héroïne d'un livre que lui avait lu ma mère, Gweneth parce que c'était le nom de ma grand-mère. Il est mort quand j'avais six ans..."

    L'amazone marqua une pause, quelques secondes qui lui permirent de faire le tri dans sa tête, de remettre tous les événements en place dans sa tête.

    "On était parti camper, je suppose qu'il pensait que mon odeur n'était pas encore assez forte pour attirer des monstres. On s'est fait surprendre par une furie, il m'a dit de courir et je l'ai fait, jusqu'à atterrir chez les amazones. Elles ont retrouvés son corps le jour suivant....J'ai eu la chance de m'échapper mais pas lui."

    Les yeux brillants, l'amazone esquissa pourtant un petit sourire nostalgique avant de terminer: "J'y ai gagné une tante mentor un peu folle et des amis au moins. Tu me fais penser à l'une d'elle... elle aussi veille, enfin veillait sur ses ennemis comme tu le fais. Ils ont de la chance."


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      Re: Old pain in sunrise ◊ Samael

      "Samael ça te va bien…"

      Merci, pensa-t-il. Je l'ai choisi tout seul, se marmonna-t-il à lui-même. Il aurait préféré ne rien avoir à justifier, mais la vie était ainsi faite. Cette amazone semblait avoir une bonté d'âme à toute épreuve, comme si elle n'avait jamais vraiment grandi, comme si elle avait vieilli d'un coup, d'un seul un peu aussi. Elle incarnait à elle seule les contradictions de toute une vie. Ça plaisait à Samael, qui ne se sentait ni gêné ni mal à l'aise avec Abigail.

      "Mon nom complet est Abigail Gweneth Danvers. C'est mon père qui l'a choisi, Abiagil parce qu'elle était l'héroïne d'un livre que lui avait lu ma mère, Gweneth parce que c'était le nom de ma grand-mère. Il est mort quand j'avais six ans…"

      Samael, sans le vouloir, avait déclenché l'effet papillon. Il s'expliquait, alors elle s'expliquait aussi. Comme un juste retour des choses. Mais le fils de Thanatos n'exigeait rien de tout cela. Peut-être qu'elle se forçait un peu à lui parler… Un je suis désolé sortit d'entre ses lèvres, pour lui présenter ses condoléances. Elle ne l'entendit sûrement pas, puisqu'elle continua sur sa lancée :

      "On était partis camper, je suppose qu'il pensait que mon odeur n'était pas encore assez forte pour attirer les monstres. On s'est fait surprendre par une furie, il m'a dit de courir et je l'ai fait, jusqu'à atterrir chez les amazones. Elles ont retrouvé son corps le jour suivant… J'ai eu la chance de m'échapper mais pas lui."

      Dans ses yeux brillait une lueur inconnue. Peut-être était-ce de la fierté, d'avoir eu un père qui s'était battu pour elle. Lui avait eu sa mère, qui s'était battue pour lui. En un sens, ils se rejoignaient tous les deux, les aléas de la vie les avaient traqués jusqu'à avoir leur peau. Peut-être était-ce de la nostalgie qui accompagnait son sourire. Peut-être était-ce un mélange de tout ça.

      "J'y ai gagné une tante mentor un peu folle et des amis au moins. Tu me fais penser à l'une d'elle… elle aussi veille, enfin veillait sur ses amis comme tu le fais. Ils ont de la chance."

      Samael esquissa un sourire. Si la comparaison n'avait pas été faite avec lui, il aurait dit qu'elle avait de la chance d'avoir une amie pareille. Or le fils de Thanatos se sentait tellement impuissant à se contenter de veiller sur eux, qu'il ne pouvait pas vraiment le formuler, du moins pas comme ça. Prudemment, il demanda, prêt à se rétracter au moindre signal qu'il poussait le bouchon trop loin :

      "Qu'est-ce qui lui est arrivé ? À cette amie."

      Le silence accueillit sa question, comme s'il avait effleuré la surface d'un sujet tabou du bout des lèvres.

      "C'est juste… Tu en parles au passé. T'es pas obligée de répondre, t'en fais pas."
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        Re: Old pain in sunrise ◊ Samael

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        Old pain in sunrise

        Lorsque la brune tourne la tête vers Samael, celui-ci à un doux sourire sur les lèvres. Et pour la première fois depuis son arrivée au camp, elle trouve du réconfort dans ce sourire si vrai et si pur; ce sourire qui lui rappelle une certaine amie qu'elle a évoquée. Amie qu'elle évoquera encore puisque le fils de la Mort lui pose la question fatidique :

        "Qu'est-ce qui lui est arrivé ? À cette amie."

        Abigail voudrait répondre, pourtant, les mots restent coincés dans sa gorge alors qu'elle prend conscience qu'elle parle avec le fils de la Mort. Celui qui a amené Sybille aux Enfers. Mais ce n'est pas sa faute, ce n'est pas Thanatos qui coupe le fil de la vie des personnes, ce n'est pas non plus son fils. Non c'était Atropos seule, elle qui coupait le fil à la fin quand le moment était venu. Elle était la seule à blâmer, elle ou le demi-dieu à moitié fou qui avait ôter la vie à son amie.

        "C'est juste… Tu en parles au passé. T'es pas obligée de répondre, t'en fais pas."

        Et l'amazone revient sur la terre ferme; elle revient pour chercher les mots justes une fois de plus. Parce qu'il est atrocement dur de trouver les mots justes pour parler de quelqu'un qui a compter pour soi, quelqu'un qui aurait mériter d'être vivant, de vivre de longues années, rencontrer quelqu'un, avoir des enfants et mourir vieille dans son sommeil ou en combattant comme la guerrière qu'elle avait été.

        "Sybille... elle n'aurait pas du être là mais, elle ne voulait pas que je parte seule accompagner les autres amazones sur ce champ de bataille. Un des demi-dieux du Labyrinthe, ce qui ont été rendu à moitié fou par ce monstre l'a tué. Il hurlé dans tout les sens et j'étais déjà occuper avec un monstre. Quant il a couru vers moi.... Sybille s'est interposer."

        Il n'y avait pas besoin d'en dire plus, il n'y avait pas besoin de préciser qu'elle n'avait même pas eu le temps de dégainer son arme. Qu'aurait-elle pu faire contre un sang-mêlé rendu à moitié fou par un monstre inconnu. Un sang-mêlé qui ne distinguait même plus la réalité de l'illusion ? Un sang-mêlé qui n'avait pas compris qu'il ne venait pas de transpercer le corps d'un minotaure mais bien celui d'une amazone ?
        Comment avouer au fils de la Mort que lorsqu'elle avait vu le corps tomber, le demi-dieu s'approcher, elle l'avait tué sous le joug de la colère et de la vengeance. Elle n'était pas fière de ses actions mais perdre une amie, une sœur comme ça sous ses yeux, c'était trop.

        Une larme solitaire roula sur sa joue avant même qu'elle ne puisse l'arrêter. Avant même qu'elle ne puisse penser à l'arrêter, et, avec un sourire triste, elle tourna son regard vers l'extérieur, au cas-où une autre larme traîtresse déciderait de tomber, déciderait de la trahir sur ce qu'elle ressentait encore à chaque fois qu'elle revoyait cette épée transperçait la poitrine de son amie.
        L'épée, elle la revoyait chaque nuit en rêve, une épée banale, comme on en trouve des centaines dans cette colonie, pourtant Abigail serait capable de la décrire avec précision, de la garde usée par le temps jusqu'à la lame bien trop de fois affûtée. Cette épée qui fait que depuis quatre jours, l'amazone est incapable de trouver le sommeil, parce que lorsqu'elle ferme les yeux, ce n'est plus le corps de son père qu'elle voit mais bien celui de Sybille. Ses cheveux couverts de transpirations et de crasse, ses yeux sans vie, la bouche à demi-ouverte. L'amazone s'oblige à fermer les yeux pour échapper à cette vision qui reste pourtant graver comme marquée au fer rouge dans son esprit


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          Re: Old pain in sunrise ◊ Samael

          Samael eut l'impression d'avoir parlé une fois de trop. L'amazone se tendit encore plus qu'elle ne l'était déjà. Lorsqu'elle ouvrit la bouche, ce fut pour parler d'une voix morne, presque absente. Mais Abigail semblait revivre la scène en boucle, encore et encore, une lente agonie lancinante et terrifiante à la fois.

          "Sybille… elle n'aurait pas dû être là mais elle ne voulait pas que je parte seule accompagner les autres amazones sur ce champ de bataille. Un des demi-dieux du Labyrinthe, ceux qui ont été rendu à moitié fou par ce monstre, l'a tué. Il hurlait dans tous les sens et j'étais déjà occupée avec un monstre. Quand il a couru vers moi… Sybille s'est interposée."

          Samael n'avait pas besoin de plus de détails pour visualiser la scène. Il ferma les yeux un court instant, articula une prière silencieuse pour demander à son père d'amener cette Sybille là ou elle méritait d'aller, aux Champs Elysées. Lorsqu'il rouvrit les yeux, ce fut pour voir la jeune amazone perdue dans ses pensées, une larme dégoulinant le long de sa joue. Comme si elle avait honte de pleurer, elle détourna le regard, et Samael avait envie de lui dire ça va, ça va, pleure, tu as le droit. C'était son amie, et elle l'avait perdue pour toujours. Samael ne pouvait pas comprendre ça.

          Kida était amnésique, mais toujours bien en vie, et Elliot… Eh bien Elliot, il espérait de toutes ses forces qu'il se réveillerait un jour. Il avait croisé bien trop peu d'âmes aussi solaires que la sienne, qui illuminait tout sur son passage, sans jamais s'arrêter, en digne fils d'Appolon. Peut-être était-ce pour ça que Cal l'évitait, maintenant. Il aimait Elliot bien plus profondément qu'il n'aurait voulu l'avouer, et le fils de Thanatos en avait conscience. Il comprenait à quel point il lui était précieux. Il comprenait, parce qu'à sa façon, Elliot l'avait marqué tout autant que lui. Elliot était bien plus qu'une âme solaire et chaleureuse, il était un ami, un confident, un espoir.

          Abigail ferma les yeux, comme pour échapper à la scène qui devait sûrement tourner en boucle dans son esprit. L'enfant de la Mort prit la main de l'Amazone entre les siennes, comme elle l'avait fait pour lui quelques minutes plus tôt. Il aurait voulu pouvoir absorber ses peines et son chagrin, ne serait-ce que pendant un court instant, pour lui rappeler que la vie, un fil aussi mince soit-il, valait toujours la peine d'être vécue, qu'il y avait toujours de l'espoir, une lueur même dans les profondeurs les plus abyssales. Pendant un long moment, il ne dit rien. Puis enfin, il brisa le silence :

          "Ton amie… Elle devait vraiment être quelqu'un de bien. Quoi qu'il se passe sous Terre, je suis sûr qu'elle va bien. Mais ce n'est pas pour ça que tu dois t'interdire de pleurer. Faire son deuil, c'est… difficile. Crois-moi, je sais. Perdre quelqu'un de cher, c'est comme perdre une partie de soi. Mais c'est ce qu'elle voudrait. C'est ce que tous ceux qui sont morts dans cette bataille voudraient. Alors pleure, Abigail. Pleure, ne laisse pas tes démons te hanter trop longtemps..."

          Presque pour lui-même, il lâcha dans un souffle :

          "…ou il te sera presque impossible de les vaincre plus tard."

          Samael pressa la main de l'amazone dans la sienne une dernière fois, puis la relâcha avec douceur.

          "Plus tu les laisses avoir de l'emprise sur toi, plus ils deviennent forts. Et le jour ou tu voudras les affronter, ces démons-là… Il ne faudra pas qu'il soit trop tard. Je suis désolé, pour ton amie. Vraiment. Mais tu as le droit de continuer d'avancer. À l'aveuglette, sans elle, dans le noir, peut-être. Mais avancer quand même. Tu trouveras un espoir un jour, crois-moi. Les demi-dieux ont une faculté d'adaptation fabuleusement impressionnante."

          Un sourire doux se dessina sur ses lèvres, et le fils de la Mort se pencha vers la table pour attraper un mouchoir avant de le tendre à l'amazone.
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            Re: Old pain in sunrise ◊ Samael

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            Comme un phare dans l'obscurité, la main de Samael l'éloigne de cette vision cauchemardesque. L'amazone revient en lieu sûr dans l'infirmerie de la colonie alors que les prochaines paroles du demi-dieu font écho non seulement dans son corps mais aussi dans son âme. Et elle rouvre les yeux.

            "Ton amie… Elle devait vraiment être quelqu'un de bien. Quoi qu'il se passe sous Terre, je suis sûr qu'elle va bien. Mais ce n'est pas pour ça que tu dois t'interdire de pleurer. Faire son deuil, c'est… difficile. Crois-moi, je sais. Perdre quelqu'un de cher, c'est comme perdre une partie de soi. Mais c'est ce qu'elle voudrait. C'est ce que tous ceux qui sont morts dans cette bataille voudraient. Alors pleure, Abigail. Pleure, ne laisse pas tes démons te hanter trop longtemps...ou il te sera presque impossible de les vaincre plus tard."

            Et la guerrière prend une brusque inspiration quand il lui serre la main une dernière fois avant de la relâcher, tout doucement; tellement d'émotions contradictoires se bousculent dans l'esprit et le corps d'Abigail. Tellement qu'elle baisse ses défenses et laisse une larme couler, puis une autre, et une autre. Et pour la première fois depuis quatre jours, elle s'autoriser à pleurer la mort de son amie, la mort de tout ces innocents. Des larmes silencieuses chargés d'émotions qui dévalent les joues pâles de la fille d'Athéna.

            "Plus tu les laisses avoir de l'emprise sur toi, plus ils deviennent forts. Et le jour ou tu voudras les affronter, ces démons-là… Il ne faudra pas qu'il soit trop tard. Je suis désolé, pour ton amie. Vraiment. Mais tu as le droit de continuer d'avancer. À l'aveuglette, sans elle, dans le noir, peut-être. Mais avancer quand même. Tu trouveras un espoir un jour, crois-moi. Les demi-dieux ont une faculté d'adaptation fabuleusement impressionnante."

            Et malgré les pleurs, elle s'autorise à sourire, peut-être qu'il ne se rend pas compte que paradoxalement à son statut de fils de la mort,  Samael est une lueur d'espoir à lui tout seul. Et il lui donne envie de croire qu'un jour elle sortira de l'ombre, qu'elle aussi aura cette faculté d'adaptation fabuleusement impressionnante.
            L'amazone accepte donc le mouchoir avant de prendre le fils de la mort dans ses bras pour lui murmurer un petit merci. Puis elle se recule,  avec un petit rire alors qu'elle essaie d'arrêter de pleurer et se sèche les yeux.

            "Par Zeus regarde-moi, cinq minutes avec toi et je pleure comme une madeleine. Tu aurais pu éviter de me mettre dans un état pareil Samael" dit-elle avant de lui donner une légère frappe à l'épaule dans la même optique blagueuse que ses paroles.

            De base, Abigail n'était pas venu ici pour pleurer par la sainte déesse ! Pourtant c'était ce qu'elle avait fini par faire ! Elle, pleurer, une première depuis bien longtemps, enfin au moins pour les larme de tristesses. Pleurer de rire était arriver plus souvent.

            "Tu sais...je maintiens. Ils ont de la chance de t'avoir... Et je suis contente que tu te sois réveillée, sans ça je n'aurais pas rencontrer un fils de Thanatos sachant apporter autant de lumière à quelqu'un qu'un fils d'Apollon."

            Les larmes ayant enfin fini de couler, la guerrière jette le mouchoir en papier avant de se tourner vers le demi-dieu de façon à lui faire face, légèrement penché en avant.
            L'amazone avait pourtant besoin de savoir si lui avait trouver cet lumière; lui aussi avait perdu beaucoup de choses dans cette bataille, une amie amnésique, un autre dans le coma... Et il venait de la réconforter sans rien demander en retour. Elle avait besoin de savoir s'il pouvait compter sur quelqu'un qui était dans un état mentalement ou physiquement correcte si l'on puis dire, et si ce n'était pas le cas. Lui faire savoir qu'il pouvait compter sur elle, à vrai dire, même si c'était le cas, il pouvait compter sur elle.

            "Et l'as-tu trouver toi ? Cette lueur d'espoir ? "

            L'amazone ne savait pas pour combien de temps elle resterait à la colonie, mais une chose était sûre. Même si elle repartait chez les amazones, elle le soutiendrait du mieux qu'elle pourrait.

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              Re: Old pain in sunrise ◊ Samael

              Abigail pleurait. Samael la soupçonnait de ne pas avoir pleuré une seule fois depuis la mort de Sybille. À vrai dire, il la soupçonnait de pleurer trop peu par rapport à la dose de souffrance qu'elle avait intégré depuis le début de sa vie. Mais malgré les larmes, elle sourit, sincèrement. L'amazone accepta le mouchoir qu'il lui tendait, et le prit dans ses bras en murmurant un merci si bas qu'il l'entendit à peine. Elle relâcha son étreinte en riant et en s'essuyant les yeux.

              "Par Zeus, regarde-moi, cinq minutes avec toi et je pleure comme une madeleine. Tu aurais pu éviter de me mettre dans un état pareil Samael."

              Une légère tape sur l'épaule d'un ton plein d'humour, et Samael rit à son tour. S'il avait su qu'il ferait une aussi belle rencontre à l'infirmerie, au chevet d'Elliot… Il serait venu plus tôt. Mais il avait préféré laisser Cal veiller sur lui, même si ça signifiait le laisser s'éloigner.

              "Tu sais… je maintiens. Ils ont de la chance de t'avoir. Et je suis contente que tu te sois réveillé, sans ça je n'aurai pas pu rencontrer un fils de Thanatos sachant apporter autant de lumière à quelqu'un qu'un fils d'Appolon."

              L'amazone jeta le mouchoir après avoir fini d'essuyer ses joues trempées de larmes, puis se retourna vers lui. Elle lui demanda simplement :

              "Et l'as-tu trouvée toi ? Cette lueur d'espoir ?"

              Samael lui sourit doucement. Avait-il trouvé sa lueur d'espoir ? Bonne question. Cal luisait comme un phare en pleine tempête, malgré la distance qu'il instaurait entre eux, et il avait la Légion. Des objectifs en tête.

              "Si tu savais… J'ai mille et une lueurs d'espoir qui me font signe. J'ai Cal, que j'aime de tout mon cœur, même s'il a besoin d'être seul en ce moment, je me raccroche à l'idée qu'Elliot va sortir du coma un jour, j'ai celle qui va probablement remplacer Kida en tant que Centurion, Seraphina, j'ai… Beaucoup de choses. Le tout est de savoir comment s'y agripper. Ça, c'est moins simple, mais je reste optimiste. Il faut."

              Samael s'étira sur sa chaise. Il était vrai, elle était loin d'être confortable. Mais après tout, il vivait dans un dortoir entouré de romains qui ronflaient comme des loirs, il n'avait aucune intimité, et il passait sa vie à s'entraîner. L'inconfort, ça le connaissait plutôt bien, et il ne s'en plaignait pas.

              "Allez, trêve de tristesse, est-ce que tu veux aller boire ou manger quelque chose ? Elliot ne se réveillera pas d'ici un moment, et de toute façon ils le rapatrient bientôt à la Nouvelle-Rome, alors… ça ne sert pas à grand-chose de rester trop longtemps. Et puis t'as bien mérité une petite pause, toi aussi. On reviendra après. Enfin, si tu veux."

              Samael se leva et lui tendit une main amicale. Ils avaient tous les deux besoin de respirer un bon coup, et attendre que ça passe. Ça finissait toujours par passer.
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                Son sourire, tout comme ses prochaines paroles rassurèrent l'amazone, le fils de la mort méritait vraiment une lueur d'espoir, ou dans son cas, comme il dit si bien, des milliers de lueurs d'espoirs.

                "Si tu savais… J'ai mille et une lueurs d'espoir qui me font signe. J'ai Cal, que j'aime de tout mon cœur, même s'il a besoin d'être seul en ce moment, je me raccroche à l'idée qu'Elliot va sortir du coma un jour, j'ai celle qui va probablement remplacer Kida en tant que Centurion, Seraphina, j'ai… Beaucoup de choses. Le tout est de savoir comment s'y agripper. Ça, c'est moins simple, mais je reste optimiste. Il faut."

                Cal, Kida, Seraphina, tant d'inconnus ou presque qui sont des lumières pour le fils de la Mort, quelque part, elle doit les remercier pour apporter cette espoir. La fille d'Athéna ne pensait pas que Samael serait dans le même état d'esprit sans eux, et par un effet papillon quoique douteux, elle-même ne serait pas dans cet état, un état plutôt positif malgré les larmes qu'elle a verser. Cet état qu'elle doit à l'optimisme de Samael.
                Optimiste, elle se demandait même si ce mot faisait partie de son vocabulaire, la brune avait tendance à être rationnelle, à parler en probabilité, à tenir compte de chaque 'rouages'. Pourtant, elle voyait toujours des solutions partout, même lorsqu'il semblait ne pas y en avoir. Mais il y en avait toujours, s'il n'y a pas de solutions, c'est qu'il n'y a pas de problème tout simplement.
                Peut-être était-elle un peu optimiste en fin de compte, sans même s'en rendre réellement compte. Juste dans sa façon d'être. Même si elle s'était toujours vu comme neutre.

                "Allez, trêve de tristesse, est-ce que tu veux aller boire ou manger quelque chose ? Elliot ne se réveillera pas d'ici un moment, et de toute façon ils le rapatrient bientôt à la Nouvelle-Rome, alors… ça ne sert pas à grand-chose de rester trop longtemps. Et puis t'a bien mérité une petite pause, toi aussi. On reviendra après. Enfin, si tu veux."

                La brune avisa un instant de la main tendu, en clignant des yeux une fois puis deux. Elle était presque ) court de mots, ils ne se connaissaient presque pas et il lui parlait comme on parlerait à une vieille amie. Jetant un rapide coup d’œil au reste de l'infirmerie, plus par acquis de conscience qu'autre chose.

                "J'aimerais ça" répondit l'amazone, hochant la tête avec un petit sourire avant de prendre la main de Samael qui l'aida à se lever de sa chaise. "Et on pourra toujours revenir après. L'infirmerie ne s'écroulera pas si nous partons le temps d'une pause"

                Après tout, la guerrière ne venait ici que bénévolement, pour arrêter de réfléchir, arrêter de penser. Apporter du réconfort à ceux qui en avait besoin, même si c'était elle qui s'était retrouver réconforter; avait pleurer pour mieux sourire par la suite. Qui aurait pu croire qu'un fils de la Mort avait un effet si bénéfique ? Certainement pas elle au premier abord puisque d'ordinaire et de surcroît, elle éviter les garçons.

                Le temps de leur conversation, Hélios avait levé le soleil et l'amazone ferma un instant les yeux pour profiter de leurs douces caresses et de l'air frais, celui qui ne sentait pas les herbes et le désinfectant. Et une fois ce regain de vie absorbés, l'amazone avoua quelque peu gênée.

                "Je n'ai pas encore eu le temps de vraiment me familiariser avec la Colonie. Je ne sais pas trop où l'on pourrait manger quelque chose à cet heure-ci..."

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                  Re: Old pain in sunrise ◊ Samael

                  L'amazone sembla un peu surprise par cette main tendue, et cligna des yeux une fois, puis deux, avant de balayer la salle du regard. Samael garda sa main en l'air, puis elle répondit en hochant la tête :

                  "J'aimerai ça."

                  Elle se saisit de la main du romain qui l'aida à se relever de la chaise. Il était certain qu'elle n'avait pas besoin d'une quelconque aide pour se lever d'une simple chaise, mais tout signe d'amicalité était le bienvenu.

                  "Et on pourra toujours revenir après. L'infirmerie ne s'écroulera pas si nous partons le temps d'une pause."

                  Samael rit doucement, et ils se dirigèrent tous les deux vers la sortie de l'infirmerie. Il jeta un dernier coup d'œil à Elliot, toujours immobile dans son lit, et enfin, ils franchirent la porte. Le soleil se levait à peine et les deux comparses fermèrent les yeux pour savourer la brise fraîche et les premiers rayons qui leur caressaient le visage. D'un air gêné, Abigail finit par dire sur le ton de la confession :

                  "Je n'ai pas encore eu le temps de vraiment me familiariser avec la Colonie. Je ne sais pas trop où l'on pourrait manger quelque chose à cette heure-ci…"

                  Samael lui offrit un sourire chaleureux :

                  "Au pavillon réfectoire ! Les harpies ont déjà du tout préparer. On sera sûrement les premiers, ce qui nous évitera les batailles de nourritures des enfants de Mars. Enfin, Arès. Quoique je ne suis pas certain que la plupart soient d'humeur… Sauf Aleksa. Elle, elle est toujours un peu… perturbante."

                  Samael prit le bras d'Abigail sous le sien et l'entraîna non loin de là, au réfectoire des grecs. Quelques romains étaient présents, et un ou deux grecs. Très peu de monde, il était encore trop tôt, et le fils de Thanatos n'était pas certain que l'ambiance générale favorise le lever de bon matin. Il s'assirent à une table réservée aux romains après avoir récupéré des assiettes et de la nourriture ainsi qu'un verre vide. Sous le regard interrogatif d'Abigail, il expliqua :

                  "Les verres se remplissent tous seuls. Il te suffit de penser à ce que tu veux boire ! La tradition veut qu'on brûle une partie du repas dans ce feu-là pour les Dieux."

                  Samael se leva et jeta un croissant dans le feu. Aussitôt, une odeur de croissant au beurre se dégagea des flammes, et il se rassit après avoir adressé une courte prière à son père. Je t'en supplie, père, si tu m'entends, ne prends pas Elliot. Son heure n'est pas venue. Enfin, il se rassit. Abigail semblait hésitante.

                  "Rassure-toi, rien ne t'y oblige. Enfin, personnellement, j'ai bien envie d'un…"

                  Jus d'orange. Le liquide apparut tout seul dans son verre, qu'il vida de moitié avant d'engouffrer un morceau de croissant. S'il n'avait pas pensé manger avec autant d'appétit ce matin-là en se levant, sa rencontre avec Abigail avait visiblement changé son état d'esprit.

                  "Le soir, il y a… la cabane de Dionysos. C'est un peu un lieu secret pour les pensionnaires, Chiron et Appolon n'ont sûrement aucune idée qu'elle existe. C'est une sorte de bar. Si tu veux, on pourra y aller plus tard. L'ambiance n'est pas vraiment festive, je te l'accorde, mais boire un verre par les temps difficiles, ça peut faire du bien."

                  À nouveau, Samael adressa un sourire presque affectueux à l'amazone.
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                    Re: Old pain in sunrise ◊ Samael

                    hurt
                    old pain same feel always real
                    XxX
                    Samael & Abigail
                    Old pain in sunrise

                    Si l'amazone devait faire d'honnêteté son deuxième prénom, elle ne savait pas comment Samael faisait pour être aussi chaleureux. Il lui parlait d'une manière qui la déconcertait quelque peu, il était si... brûlant comme le soleil alors que son monde plongeait dans les ténèbres; comment faisait-il ?

                    "Au pavillon réfectoire ! Les harpies ont déjà du tout préparer. On sera sûrement les premiers, ce qui nous évitera les batailles de nourritures des enfants de Mars. Enfin, Arès. Quoique je ne suis pas certain que la plupart soient d'humeur… Sauf Aleksa. Elle, elle est toujours un peu… perturbante."

                    L'amazone lâcha un petit rire avant que le fils de la Mort prenne son bras sur le sien l'entraîna loin de l'infirmerie, certes elle l'avait enlacer pour lui dire merci et lui avait tenu la main mais elle n'avait jamais été très contact physique, exceptés avec quelques rares personnes qu'elle pouvait compter sur les doigts de la main : son père, Caly, Ephiny .... C'était étrange...mais pas désagréable.
                    Il la conduisit jusqu'au pavillon réfectoire où quelques rares sang-mêlés, grecs et romains confondus mangeait, récupérant des assiettes et un verre, vide ? Ce qui la fit hausser un sourcil, ils s'installèrent à une table.

                    "Les verres se remplissent tous seuls. Il te suffit de penser à ce que tu veux boire ! La tradition veut qu'on brûle une partie du repas dans ce feu-là pour les Dieux."

                    Après qu'une agréable odeur de croissant se soit dégager des flammes, la guerrière avisa de sa propre assiette un instant  tandis que Samael la rassurait.

                    "Rassure-toi, rien ne t'y oblige. Enfin, personnellement, j'ai bien envie d'un…"

                    Et tandis qu'il semblait réfléchir à quelque chose, l'amazone se leva avant de jeter une de ces pommes dans le feu. Comme avec le croissant, une odeur de pomme s'en dégagea presque instantanément. Et tout cela alors qu'elle venait se rasseoir en face du fils de la mort.

                    "Le soir, il y a… la cabane de Dionysos. C'est un peu un lieu secret pour les pensionnaires, Chiron et Apollon n'ont sûrement aucune idée qu'elle existe. C'est une sorte de bar. Si tu veux, on pourra y aller plus tard. L'ambiance n'est pas vraiment festive, je te l'accorde, mais boire un verre par les temps difficiles, ça peut faire du bien."

                    Une cabane abritant un bar où elle pourrait boire ? Ce n'était pas dans ses habitudes, généralement elle ne buvait que pour les festivals ou les rituels.
                    Mais avec les récents événements, les déesses ne lui en voudrait pas si elle buvait un verre hors cérémonie. Et ce verre serait bu en compagnie fort agréable, avec un demi-dieu qui n'avait eu de cesse de l'attirer vers la lumière alors qu'elle se complaisait dans l'ignorance et les ténèbres. Non les déesses ne lui en voudraient pas.

                    "J'aimerais ça...plus tard." répondit l'amazone en rendant son sourire au jeune homme.

                    Mais pour l'heure, elle voulait essayer de manger un peu, trois jours qu'elle n'avait rien manger de plus qu'un petit bout de pain juste pour calmer les grondements de son estomac. Et le chocolat chaud dégageant un léger arôme de cannelle était plus que bienvenue. Elle croqua même dans un petit bout de pancakes qui ravit son estomac plus qu'à l'ordinaire, ce n'était qu'un aliment parmi tant d'autres pourtant.

                    "Heureusement que tu m'a servi de guide, j'aurais été incapable de venir seule jusqu'ici. Mais tu sais tu n'es pas obliger de tout me faire visiter, je comprendrais que tu veuilles retourner auprès de tes amis"

                    Égoïstement, l'amazone ne voulait pas qu'il parte de suite, même si elle lui laissait sous entendre le contraire. Il était une telle source de lumière qu'elle voulait le garder encore un peu avec elle, comme le vieux Jack de la légende gardait son navet contenant une braise de l'Enfer pour s'éclairer dans l'obscurité.
                    De plus, elle voulait boire ce verre, pour oublier, penser à autre chose, peut-être pas se saouler, même si elle était certaine d'oublier la soirée. Mais cela ne l'aiderait pas à oublier son chagrin, oublier ses pertes ou le fait que certains sang-mêlés avaient été grandement blesser, tuer...

                    "Comment...Comment as-tu découvert ce bar sous la cabane" demanda-t-elle alors en fronçant quelque peu les sourcils soulignant sa confusion. Si même Chiron et Apollon n'avait pas conscience de l'existence du bar, c'était qu'il devait être très secret, les sang-mêlés ne devaient sans doute pas révéler cette information au premier venu, grec ou romain.
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                      Re: Old pain in sunrise ◊ Samael

                      Une fois de nouveau assise en face de lui, l'amazone réfléchit un court instant.

                      "J'aimerais ça… plus tard."

                      Son sourire illuminait son visage, et elle commença enfin à manger. S'il ne s'attendait pas vraiment à la voir manger avec autant d'appétit, il devait reconnaître que lui-même, s'il ne l'avait pas rencontrée par un heureux hasard, n'aurait pas non plus dévoré son assiette de la sorte. Pancakes, croissants, tout s'empilait à foison dans le plat. Il but sa tasse de café avec une certaine joie, puis le silence religieux qui s'était installé entre eux fut brisé :

                      "Heureusement que tu m'a servi de guide, j'aurais été incapable de venir seule jusqu'ici. Mais tu sais tu n'es pas obligé de tout me faire visiter, je comprendrais que tu veuilles retourner auprès de tes amis."

                      Le sourire de Samael s'élargit. Et puis quoi encore ? Laisser une amazone inconnue au bataillon seule dans la nature, à la Colonie alors qu'elle ne connaissait rien de cet endroit ? C'était mal le connaître. Non, Samael, bien que romain, comptait bien faire visiter tous les recoins de la Colonie à Abigail, et ce avec le plus grand soin. La journée commençait à peine, et il n'avait rien d'autre à faire que de surveiller Elliot et laisser Cal seul comme il le souhaitait. Abigail s'avérait être de très bonne compagnie, et le fils de Thanatos ne disait jamais non à l'idée de se faire de nouveaux amis.

                      "Comment… Comment as-tu découvert ce bar sous la cabane ?"

                      Elle fronçait les sourcils, ce qui indiquait qu'elle réfléchissait sérieusement à la question. Le bar sous la Cabane de Dionysos était un lieu secret, mais connu de la majorité des pensionnaires assez âgés pour y rentrer. Silas, le barman, avait malheureusement péri durant la bataille du Labyrinthe. Un de plus… Le cabane continuait de tourner malgré tout, bien décidée à ne pas laisser tomber.

                      "Silas. C'était un des pensionnaires qui s'en occupait. Il m'a invité un jour, alors qu'on grimpait sur le mur de lave. Curieuse façon de faire, je te l'accorde. D'après ce que j'ai compris, la Cabane a été créée sous le règne de Créon, pour permettre aux esprits de s'apaiser un peu, un petit lieu de rébellion. Elle n'a jamais fermé, et Chiron n'a jamais été mis au courant, parce que… Ben, parce que la plupart des pensionnaires sont mineurs, et que l'alcool est logiquement interdit aux mineurs."

                      Un sourire faussement sournois lui traversa le visage, et Samael termina son jus d'orange et son assiette. Abigail n'avait probablement aucune idée de ce qu'était le mur de lave, puisqu'elle venait tout juste d'arriver, mais le jeune homme comptait bien le lui montrer, et peut-être même l'y faire grimper ! Une fois les assiettes terminées, ils se levèrent et Samael lança d'un air nonchalant :

                      "Personne ne m'attend aujourd'hui, alors si tu veux je te fais visiter. C'est un endroit ou il fait bon vivre, ici. Qui sait, peut-être qu'un jour, je te ferais visiter la Nouvelle-Rome ! Tu verras, tu y seras encore plus perdue qu'ici. C'est immense. En fait, c'est une ville."

                      Il lui fit signe de le suivre, toujours souriant, et il décida de commencer par le fameux mur de lave, non loin du pavillon réfectoire. Peut-être qu'ensuite, ils iraient faire un tour dans la forêt, après avoir fait le tour de la Colonie. Il y avait tant à visiter ! Peut-être qu'en passant à la forge, il pourrait croiser Cal… Mais mieux valait plutôt s'arrêter aux écuries plutôt que de déranger le fils d'Aphrodite. Les bungalows, les douches à l'eau froide, le lac… Tant de choses à voir dans une si petite journée. Samael se mit au défi de réussir à lui faire visiter l'entièreté de la Colonie en moins de sept heures, après quoi ils iraient boire leur verre bien mérité.
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