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Réunion du club des vieux
 :: Camp Jupiter et Nouvelle-Rome :: Nouvelle-Rome ▬ Nord :: L'université
Priam Lancaster
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Réunion du club des vieux

Lorsque j'annonce la fin d'l'heure d'cours, les étudiants ne s'font pas prier pour fourrer leurs affaires dans leurs sacs et déguerpir l'plus vite possible d'mon amphithéâtre. Non pas qu'mon cours soit d'un ennui mortel mais il était moins attractif lorsque j'me concentrais principalement sur la partie théorique. Comme tous les sang-mêlés, la concentration était loin d'être l'point fort d'ma classe et, ce, peu importe l'niveau d'étude. J'les comprenais totalement, à leur âge j'avais déjà lâché l'université pour entreprendre un tour du monde. Malheureusement, les heures d'cours théoriques n'sont pas indispensables s'ils souhaitent tous rester en vie en croisant la route d'un monstre rare ne r'montant du Tartare qu'une fois par siècle. Contre des monstres plus ou moins banales, leurs instincts et réflexes f'raient très bien l'travail mais contre un adversaire qui réfléchit et établit une stratégie en fonction des forces et faiblesses des demi-dieux... Là, c'était une toute autre paire d'manches. Et j'tenais pas à les voir réduit en charpie.

Quand la dernière étudiante franchit l'seuil d'la porte, j'laisse tomber mon postérieur sur mon bureau et m'allume une clope. L'Sénat m'avait formellement interdit d'consommer d'l'alcool durant mes heures d'enseignement à l'université. Cette interdiction s'appliquait aussi à ma fonction d'Maitre d'Armes quand j’exerçais au Camp Jupiter. Alors, pour tenter d'combler le manque, ma consommation de tabac avait grimpé en flèche. Selon les Asclépios, j'compensais une addiction par une autre. D'une manière ou d'une autre, alcool ou tabac, l'un des deux aura ma peau si un monstre n's'en charge pas avant. On doit tous mourir un jour, alors autant profiter des plaisirs d'la vie avant d'rejoindre les abysses de l'Enfer.

Les yeux clos, j'profite du silence ambiant jusqu'à ce qu'une série d'coups contre du bois retentisse à mes oreilles et m'sorte d'ma méditation factice. Mon r'gard se pose sur Tybalt Aiuti. Nouvelle célébrité en provenance du centre aéré des grecs. D'après ce qu'm'avait dit Del Re à son sujet, ce type était né durant la R'naissance, a une époque où Chiron n'avait pas encore d'cheveux gris et qu'la colonie se trouvait encore en Méditerranée, près du berceau d'l'Olympe. Lorsque Chiron avait installé ses protégés dans l'Nouveau Monde, il avait disparu en s'faisait happer par le légendaire Casino Lotus. Il devait avoir plus de 1000 ans au bas mot, et pourtant il faisait à peine plus âgé qu'certains étudiants.

"Bonjour, entrez entrez. Prenez place, installez vous."

Mes pieds r'joignent le plancher des vaches et j'écrase mon mégot avant d'le j'ter dans un cendrier posé sur mon bureau. Tandis qu'il s'installe, je feuillette mon carnet pour r'trouver la page concernant les cours particuliers qu'je lui donnait. Malgré sa longue existence, il avait pas mal de lacunes. Certains monstres d'son époque avait disparus dans les tréfonds du Tartare en laissant leur place à leurs copains tout aussi hideux dont il ne connaissait pas l'existence.

"Hm, avez-vous eu le temps de vous pencher sur les documents concernant les telchynes depuis notre dernier cours ensemble ?"

Ces saloperies avaient fait leur retour après plusieurs siècles d'absence à la manière d'un vêtement à la mode durant la jeunesse d'ma mère qui l'était redevenu après 30 ans d'oubli.
feat ♛ @Tybalt Aiuti


Réunion du club des vieux Yt87
Tybalt Aiuti
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Re: Réunion du club des vieux

Après la Colonie, l’Università Theodose II était de loin illeuc endroit que Tybalt préférait. S’y rendre était un plaisement dont il se saoulait pleinement. Et même si ses obviacions n’étaient qu’en toute fin de l’après-midi, il se faisait une joiance de survenir dès les premières heures sivamment la repaisaille. Il ne lassait toujours pas d’utiliser ces portes luminaires dont la magie lui était étrangère mais qui permettaient de faire paraître l’entrée de ce camp de l’autre bout du Nouveau Monde directement avant les escaliers de la Grande Maison. Chaque fois, c’était l’occasion de tourner autour, apprendre par observance sous tous les angles et de poser une multe questions au demi-dieu latin qui les faisait paraître du néant sans que celui-ci ne lui réponde jamais chose autre que des yeux écarquillés d’incompréhension et de panique. Portant, d’après la jovente enfant d’Arès qu’il s’était lui-même désigné comme sa mentor, il avait fait certains porgrès de compréhense bien que les reproduire demanderait encore une dose plutôt conséquente de travail.

Il n’avait pas encore pris le temps de visiter les lieux, manquant soufisablement d’assurance pour les fouler en solitaire. Mais dès qu’il atteignait les quartiers nord de la ville, il ne lui fallait pas longtemps pour se hisser tout en haut du clocher gigantin surplombant les environs. De là-haut, il se prenait contempleur des toits de brique rouge de la Nuova-Roma, l’agitation habituelle du Camp Jupiter en loin, et plus loin encore, les reflets scintillants de la baia della città di San Francesco. Le vent de solerre dans ses cheveux bouclés, l’odeur sucrée du soleil cuisant les sols de pavés et de terre battue, le mouvement lascinant des herbes folles couvrant les collines, le sel ocean venant picorer sa peau par delà l’aqueduc, et la musique s’élevant du jardil naturel en contre bas. Si Tybalt fermait les yeux, il pouvait se penser imagineement de nouveau à Florence. Bien que l’architecture de cette nouvelle ère n’atteigne pas le génie des architectes de la sienne, il pouvait se croire tout en haut de la Cattedrale Santa Maria del Fiore, au bord du Duomo di Firenze à soleiller loin des affairements des marchands de la capitale en attendant que Thomas ne vienne l’y déloger fort d’une de ses numéreuses idées diablesses. Les souvenirs lui revenaient comme des vagues d’air chaudain dégageant son front, déposant sur ses lèvres un léger goût d’olive emportant jusqu’à ses oreilles les cortèges des théorbes et des violes d’amour accompagnés de leurs castrats et prima donna. La sueur sur ses tempes redevenait celle de ses courses éfreinées parmis les étals de soieries, d’épices et de poissons fumés en provenance du port de Livourne. Le marbre sous ses doigts redevenait celui froid et richement décoré des ruelles étroites des quartiers de la Galleria degli Uffizi menant aux ateliers et académies des protégés des Médicis, peintres, musiciens, inventeurs, tout ceux qui étaient assez bien nés et fortunés pour s’adonner à ces plaisirs. Les éclats de voix du parc redevenaient le rire mélodieux et les conversations passionnées aux abords du Teatro della Pergola dont le coeur n’était jamais vide, de jour comme de nuit, éclairé à la bougie ou par la passion des jeunes gens. Et la litanie des pas sur les pavés de la Nuova-Roma redevenaient celle régulière et réconfortante des moines du couvent Santa Maria degli Angeli, lorsqu’ils ne s’adonnaient pas à leurs chants religieux qui rythmaient leurs vies.

Ici endroit n’avait pas mis longtemps à devenir son refuge. Accueillant ses sourires mélancoliques et leurs ombres lorsqu’il fallait le désoler. Rouvrir les yeux sur ce monde sans se réveiller dans le sien déchirait son coeur. Il savait que celui-ci recelait de millions de secrets qu’il lui tardait de descueuvrer, et d’heures interminables d’apprentissage, mais à peine quelques semaines passées compagnablement que sa solitude le rattrapait. Il n’y avait pas tant de différences, excepté la tenue, entre sa capeluche et celles des enfants qu’il cotoyait, pourtant il se sentait d’une profonde vieillesse à la vue de leurs seances. Il se trouvait régulièrement dépassé et sa curiosité n’avait pas toujours la force de le porter par-delà de ses limites.

Ainsi donc, descendre de son perchoir, arpenter les couloirs en s’émerveillant incessable de ce que ses yeux pouvaient voir, il admirait en silence le spectable des estudieors désolant avec fracas leurs classes. Comme un spectre, il les regardait sauter, courir, dévaler les escaliers à toute vitesse, fuir ce lieu de savoir sans jamais se rendre compte de leur chance d’y mettre les pieds. De ce qu’il en savait, son propre père avait été professeur. Fort renommé en son temps. Enseignant aux descendants des riches familles nobles de Pise et de Padoue qui pouvaient s’offrir ses lumières. Lui aussi, avait pu parcourir de tels couloirs engorgés de têtes innocentes et vides qu’il lui fallait remplir. Bien qu’elles fussent bien moins innumerables et bien moins innobles. Peut-être même que c’est en sortant prendre repose dans les jardils environant qu’il avait encontré sa mère. Peut-être qu’elle l’attendait sur le muret de pierres taillées dans sa robe de damas, ou qu’elle avait emprunté les traits d’un jeune estudieor pour l’écouter parler de ses théories avec dévotion ? Peut-être, avait-elle également patienté comme un spectre que son bureau soit vide pour toquer à sa porte, lui apporter ses louanges divines ? Peut-être l’avait-elle, elle aussi, longuement observé plongé dans ses pensées au point de ne pas percevoir son aura sacrée ?

Mais son imagination fertile se trouve dissipée par la voix bourrue de son professeur.
"Bonjour, entrez entrez. Prenez place, installez vous."
L’impression est toujours la même en entrant en ce lieu. Celle que ses pouvoir d’apaisement ont parfois du mal à contrecarrer. Celle d’avoir en face de soi un puit sans fond de sagesse, d’histoires et de traces du passé. Priam, lui aussi, semblait sortir de temps anciens. Était-ce la raison pour laquelle Tybalt appréciait tant sa compagnie ? Ce n’était, en tout cas, pas son apparence plus que négligée qui faisait penser aux rabatteurs des établissements de plaisir, ou sa manière de proferencer les mots qui donnait au fils de la déesse aux yeux bleus, plus de fil à retordre que de persuader Chiron de lui servir de traducteur permanant.

Mais il était plus que satisfait de comprendre ses mots, à force de les entendre au fil des cours. Celà lui donnait une petite impression de ne pas être perdu. Il s’avait où s’asseoir, comment disposer les feuilles blanches et lisses comme irréelles sur la table et comment se servir de l’engin que Priam avait appelé un stilô. Retranscrire les escolages que lui prodiguait son professeur était encore très loin d’être une réussite. Mais au moins savait-il lire et prenait-il parfois le temps de noter quelques mots phonétiques avec application.
"Hm, avez-vous eu le temps de vous pencher sur les documents concernant les telchynes depuis notre dernier cours ensemble ?"

La question n’avait reçu qu’un long silence en retour. Derrière les yeux de Tybalt, on pouvait voir les mots de l’homme décortiqués un à un, examinés avec soin jusqu’à ce que leur comprehensabileté se fraie un chemin pour allumer la lueur dans ses iris. Mais une lueur que Priam n’était pas certain de vouloir voir. De la sacoche de cuir rigide que Tybalt avait bien dégné accepter, il avait sortit une autre liasse de feuilles dont Aldo Manuzio aurait été particulièrement jaloux. S’y étalaient de tout leur long une quantité phénoménale de lettres que le florentin n’avait pas même furtivement regardé.
Le silence s’éternisait tandis que ses yeux, craignant d’offenser l’homme qui semblait son aîné, fuyaient en parcourant inlassablement ces lignes à la recherche d’une quelconque aide sans la trouver. Il avait fini par ranger soigneusement la pile devant lui pour rassembler toute sa corageuseté.
_ Je ne souhaite point vous offenser mais je suis votre obligé et je vous dois la vérité sans point chercher à éveiller votre pitié. Je n’ai pas suivis vos recommandations en n’accordant point assez de temps à l’art d’étudier et je vous en serais gré de ne pas songer que je ne souhaite plus m’entretenir avec vous. Ce n’est qu’un aveu de mon impuissance et non un désir de rejeter la chance que vous m’accordez généreusement.
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Re: Réunion du club des vieux

Donner des cours est d'jà pas l'chose la plus facile qu'jai pu faire. Alors filer des cours à un homme d'une autre époque et qui pouvait prétendre haut la main au titre d'd'mi-dieu l'plus âgé d'tout les temps, c'était encore aut'e chose. C'était comme enseignr à enfant d'Mars à faire des colliers d'pâquerettes ou nettoyer les écuries d'Augias avec la langue, dégoutant. Il avait fallu r'prendre par les bases comme c'qu'est un stylo à encre et une feuille d'papier. Une fois les détails matériels techniques survenait la barrière d'la langue. Parler anglais avec un italien utilisant un parlé datant d'la R'naissance. Après d'éprouvants maux d'crâne et d'longues heures à s'déchiffrer les dires l'un d'l'autre, j'peux, sans crainte, affirmer qu'notre compréhension était en bonne voie d'amélioration.

Comme habituellement, les yeux du fils d'Athéna s'voilent légèrement après ma question. C'dernier essayant d'comprendre mes mots. C'pendant, un long silence m'tient lieu d'réponse et Tybalt s'met à imiter à la quasi perfection nombre d'mes étudiants. Farfouillant à droite à gauche, consultant plusieurs fois ses notes sans pour autant les lires, essayant d'fuir l'instant présent. L'voir agir d'la sorte était tout bonnement extrêmement comique et j'mord ma langue pour éviter d'faire résonner mon rire dans l'amphithéâtre. Au lieu d'ça, j'laisse apparaître un léger sourire amusé. Donner classe à Tybalt, c'était chaque jour que'que chose d'différent et d'unique. En fin d'compte, malgré son âge avancé, il était qu'un jeune adulte cherchant s'place dans c'nouveau monde. Et il avait bien plus d'courage que j'n'en ai jamais eu.

Tirant la chaise d'mon bureau jusqu'au pupitre du grec, j'm'assois à califourchon face à lui, les bras r'pliés sur le dossier.

"D'ordinaire, j'donne des devoirs supplémentaires à mes étudiants en guise de sanction. Mais contrairement à vous, ces derniers n'ont pas besoin de s'acclimater à une époque dont ils ne connaissent rien. Alors, oublions ça et concentrons-nous sur le cours d'aujourd'hui."


Sans d'mander la permission à Tybalt, j'me saisi du stylo posé sur la table et dessine un croquis sommaire mais ressemblant d'un telchine.

"Vous lirez la paperasse que je vous ai donné plus tard. Entrons directement dans le vif du sujet. Les telchines étaient les forgerons des Titans et des Dieux. Cependant, depuis que Zeus les as bannis pour usage de magie noire, ils ont décidés massacrer les demi-dieux en guise de vengeance. On les appelles aussi démons des eaux, ils peuvent respirer sous l'eau, utiliser la magie noire, l'aquakinésie et ils résistent sans problème aux températures élevés. Le meilleur moyen pour les zigouiller ? Une bonne vieille décapitation, il faut viser juste ici et pop la tête saute comme un bouchon de champagne."


J'trace une croix sur le croquis, entre l'épaule et l'cou. Un bon coup d'glaive à cet endroit et bye bye le chien mouillé.
feat ♛ @Tybalt Aiuti


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