Nothing can't hold us - Niamh
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Leander K. ApostolosCenturion de la 5e cohorte
Nothing can't hold us - Niamh
Dim 29 Sep 2024 - 18:55
Nothing can't hold us
@Niamh Talmhach & Leander K. Apostolos
Le club Mydh, c’est l’occasion de s’amuser. Même pour Leander qui a pourtant cette capacité à cacher ses émotions et qui a cette tendance à rester dans son coin avec du thé et son petit carnet qu’il affectionne tant. Mais ce soir, il semblerait qu’un groupe de demi-dieux ait réussi à le faire se lâcher. Après quelques discussions autour du feu, ils ont lancé une idée, celle de prendre la mer en soirée et de se faire une petite contre soirée sur l’eau. Le Romain, qui n’a pourtant pas pour habitude d’avoir ce genre d’activité, a fini par céder. Il a rangé son carnet bien à l’abri pour être bien certain que personne ne puisse tomber sur les petits secrets qu’il contient. Et voilà tout le groupe qui décide de partir à deux bateaux en mer. Le jeune homme qui est pourtant du genre tranquille, se laisse porter par l’euphorie générale. Il se retrouve même à prendre les commandes du bateau sur lequel il se trouve, l’espace de quelques instants. Le tranquille fils de Vulcain se laisse aller à la compétition se prêtant au jeu de la course de bateau avec les autres. Plusieurs aller et retour sont fait sur l’eau, chacun en faisant un pour s’amuser. Et finalement, le groupe se décide à jeter l’ancre suffisamment loin de la plage pour ne pas risquer d’être déranger, se regroupant sur le pont d’une même embarcation pour profiter.
La petite fête bat son plein, tout a été prévu qu’il s’agisse de nourriture ou de boisson. Le Centurion se laisse même tenter par un cocktail bleuté, osant délaisser son éternel thé pour une fois. Il relâche son attention, accepte de ne pas jouer les petites fouines pour une fois. Apostolos redevient un jeune homme presque comme les autres, qui profite de vacances bien méritées. Une pleine lune, des eaux turquoise, des boissons pour convenir à tout le monde ou presque, des guirlandes lumineuses pour éclairer le pont. La soirée était donc particulièrement agréable. Jusqu’à ce que certains se décident à se jeter à l’eau littéralement. D’abord dubitatif, le demi-dieu haussa un sourcil tandis qu’une brune criait “Bain de minuit !” en se jetant à l’eau. Mais après tout, l’eau ne devait pas être si froide vu le nombre de personne qui étaient à l’eau. Alors Leander haussa les épaules, enleva son t-shirt et sauta à son tour. Un plongeon sublime, du quel il remontant en s’ébrouant, éclaboussant les quelques demi-dieux qui l’entouraient. Il se passa une main sur le visage, chassant les dernières gouttes d’eau qui pouvaient le déranger. Petit sourire sur les lèvres, il observe le groupe duquel il s’est retrouvé, malgré lui, à faire partie. Certains avaient préféré rester sur le pont. Le fils de Vulcain ne comprenait pas... Jusqu’à ce que quelque chose lui touche le pied. Moment de panique intense qui le prit aux tripes... jusqu’à ce qu’il constate que ce n’était qu’une algue. Une ou deux filles se mirent à ricaner légèrement. Il n’en fallut pas plus pour qu’il préfère, lui aussi, la sureté du bateau.
Le demi-dieu se dégotta une serviette, se sécha rapidement sans pour autant espérer remettre son t-shirt. Il faisait encore relativement doux malgré l’heure qui se faisait de plus en plus tardive. Il avisa alors une jeune femme qui avait visiblement décidé de rester assise sur une des banquettes confortables plutôt que de se joindre à la petite baignade. Alors, le naturel lui revint rapidement. Cette envie de connaitre les petits secrets inavouables, de savoir qui sont les gens qui l’entourent. Les cheveux encore humides, le voilà donc qui s’installe à côté d’elle tentant d’engager la conversation. “Pas très friande de l’eau en général ou juste à cette heure ?” Après tout, certains apprécient la navigation mais redoutent ce que peuvent abriter les fonds marins. Il fini cependant par lui tendre la main, tentant de se montrer le plus courtois possible. “Leander Apostolos.”
CODAGE PAR BETELGEUSE
burning lovely disaster
Shakespeare ▬ “Un feu léger est vite étouffé : si vous le laissez faire, des rivières ne sauraient l'éteindre.” | ️ Vent Parisien
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Niamh TalmhachLégionnaire de la 1re cohorte
Re: Nothing can't hold us - Niamh
Lun 30 Sep 2024 - 13:03
Je remontais lentement la fenêtre de ma chambre. Un coup d’œil au sms, à l’heure. C’était le moment.
J’avais prétexté un mal de crâne pour quitter la table du dîner sans les attendre. J’avais fait mon sac, m’étais glissée tout habillée sous ma couette en attendant que Tuilelaih me rejoigne et s’endorme.
Je passais mon sac par-dessus le rebord et le suivais avec précaution.
Peu à peu, la petite villa où ma famille avait décrété passer l’été, s’était tue. Seule la petite Tilly avait encore du mal à saisir le concept de laisser ses parents se reposer à des heures convenables.
Perchée sur le toit le plus élevé des maisons du village du Club Myth, je retenais ma respiration.
Il y avait quelque chose de particulièrement excitant dans l’idée de refaire le mur comme si j’étais encore une gamine. Et puis, je saturais complètement de passer mes journées avec treize autres personnes sans pouvoir trouver la moindre échappatoire.
Je glissais sur les tuiles jusqu’à la gouttière et tentais de toucher du bout de mes converses la rambarde en contrebas. Je la ratais de peu et tombais lourdement sur les planches du balcon. Je fermais les yeux et m’immobilisais comme si cela pouvait me rendre invisible.
Par pitié, ne vous réveillez pas…
Liam et Matthew avaient maintenant assez grandit pour me casser les pieds en permanence à toujours vouloir faire tout pareil que moi. J’avais passé la majeure partie de l’été à devoir leur prouver, à eux et à leur bande de potes décérébrés, que j’étais une fille cool pour ne pas subir leurs remarques que maman Maav n’avait bien entendu pas l’intention de réprimander.
En boule, les doigts croisés, parfaitement figée, je comptais les secondes. Mais rien. Un coup d’œil par la fenêtre de leur chambre. Ils s'étaient blottis l’un contre l’autre dans leurs pyjamas Avengers. Ils étaient trop mignons.
J’avais très envie de prendre une photo, mais il aurait fallu expliquer comment je l’avais faite et je sentais déjà arriver les problèmes. Et puis flemme de remonter juste pour ça. Ils étaient choux, mais pas à ce point. Ni une, ni deux, je sautais par-dessus la balustrade et atterrissais sur mon sac au milieu des graviers. Plus question d’être discrète, mon barda à la main, je détalais vers la plage./ / / / / /
Nous étions une petite dizaine à nous retrouver sur le ponton du port. Grecs, Romains, Satyres, Chasseresses, tous mélangés. Certains sortaient tout zigzagants de boîte de nuit, d’autres avaient passé la soirée sur place à griller des chamalllows. On attendait encore les retardataires, mais déjà plus personne ne tenait en place. Une problématique s’imposait. Nous étions bien trop nombreux pour le seul bateau qu’ils avaient trouvé. Je détestais ce qui allait se passer, mais je savais où mon père planquait les clefs de son embarcation.
J’avais fait semblant de farfouiller pour trouver un vaisseau malencontreusement laissé sans surveillance, les clefs encore sur le contact. Un tour de passe-passe et j’avais lancé un cri de joie en démarrant l’engin. Mon père allait sûrement me tuer, ce qui ne faisait pas une si grande différence par rapport à d’habitude.
La moitié du groupe était montée et, quelques instants plus tard, nous faisions la course sur la surface calme de la mer. C’était dangereux. C’était stupide. Mais qu’est-ce que ça faisait du bien.
Je me surprenais de la facilité avec laquelle je comprenais le fonctionnement du moteur et les manœuvres. Mon esprit compétitif nous faisait prendre bien trop de risques et je ne pouvais que rire à gorge déployée avec les autres.
Il avait fallu attendre que l’autre yacht déclare forfait et aille jeter l’ancre au large pour que, satisfaite, je laisse l’autre moitié de la fête les rejoindre./ / / / / /
Une bière à la main, les yeux dans le vague, je riais distraitement. Je m’étais assise sur l’un des flotteurs pour noter les plongeons de la team casse-cou. Je rêvais d’avoir mon appareil photo. Avec les guirlandes, le reflet de la lune, les visages éméchés, je voulais immortaliser cette soirée. Mais connaissant ce groupe d’énergumènes, il aurait fini à l’eau et moi avec.
À la place, je me contentais de boire la tasse dans mes pensées. Une fois sur deux, je me retrouvais immergée dans de vieux souvenirs, mon sourire fanait et j’oubliais d’applaudir au salto de Tyler ou de refuser poliment le paquet de chips de Lilith. Je clignais des yeux pour en sortir et donnais le change en vidant petit à petit ma bière. Âpre, avec un vieil arrière-goût, je regrettais ou d’avoir loupé le coche pour la bourrer de sirop de grenadine ou d’en avoir ouvert une tout simplement.
J’arrivais en général à remonter à la surface, reprendre mon souffle suffisamment longtemps pour oublier où je barbotais. Mais cette fois, quelque chose avait terni les couleurs des lanternes, coupé le volume des cris et fini de me répugner de ma petite bouteille de verre que je laissais traîner sur le pont derrière moi.
Bêtement, je m’étais dit que conduire un bateau ne devait pas être si différent que de conduire un char. Que c’était certainement pour ça que cela m’avait paru si facile, si naturel. Ce que je pouvais être bête…
La fatigue sûrement, mais c’était les yeux embués que je m’étais laissé tomber sur l’une des banquettes près de la cabine de pilotage. Comment ai-je pu oublier ça ?
Parfois, mon propre déni me frappait comme un ouragan. Bien évidemment que cela n’avait strictement rien à voir avec les chevaux. Bien évidemment aussi que cela m’avait semblé si familier si ce n’était pas la première fois que je mettais les mains sur une console de gouvernail.
Et maintenant, je m’en voulais autant de penser à lui que de ne pas le faire.
Je résistais pour ne pas pleurer, regardant fixement les étoiles comme si mes larmes pouvaient disparaître avec la gravité.
La banquette s’affaissait sur ma gauche et une voix qui me disait vaguement quelque chose m’avait posé une question à laquelle je ne m’attendais pas et pour laquelle je n’étais pas certaine d’avoir une réponse.
J’avais baissé le menton rapidement pour vite passer mes pouces sous mes yeux et en chasser les preuves avant de me tourner vers lui. Il était à peine plus petit que moi, ses cheveux et son short étaient encore humide, et son visage d’ado me disait vaguement quelque chose.
Je serrais sa main dubitative, mais intriguée.
« Niamh Talmhach, enchantée. »
Comprenant que la discussion n’allait pas se résumer à "Tu veux un truc à boire ?" ou "À manger alors ?", je m’étais redressée et éclaircis la gorge discrètement.
« À vrai dire, je ne me suis pas encore décidée. Elle est bonne ? » demandais-je en pointant sa serviette trempée.
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