I look perfect on the surface, but a nightmare underneath ♦ Tybalt
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Alexis NyqvistMaître d'arme | Guerrière explosive
I look perfect on the surface, but a nightmare underneath ♦ Tybalt
Mar 9 Juil 2024 - 18:35
Au début, l’euphorie. Les grecs n’avaient pas gagné mais ils célébraient Caly et Alexis pour leurs points, pour avoir été les premières du classement grecque, pour leurs performances. Puis, l’angoisse. J’ai hâte de leur dire ! avait-elle songé, oubliant pendant un instant ce que les Parques lui avait arrachée quelques mois plus tôt. La respiration saccadée, la douleur électrocutant son corps, Alexis ne s’amusait plus. Elle se détacha de la foule, passant à peine entre les corps échauffés qui l’entouraient, peinant à trouver sa respiration alors que son corps entier tremblait. La panique l’aveuglait mais les couleurs étaient trop fortes. La panique la rendait sourde mais les bruits la noyaient.
Au bout d’une éternité, Alexis réussit à quitter le Champs de Mars, quitter la foule. Son cœur battait à tout rompre, essoufflant son corps déjà à bout. Une fois que les sons furent assez étouffés, assez lointain pour qu’elle se juge à l’abris, Alexis s’effondra à l’ombre d’une cabane, à l’ombre d’un arbre, à l’ombre de quelque chose. Elle ne parvenait même pas à pleurer correctement, son visage n’était qu’un mélange poisseux de transpiration, d’anxiété et de larmes qui tombaient par saccade.
Alexis tenta de se calmer, elle récita cette espèce de mantra qui était censée la rassurer, l’ancrer dans le réel mais elle n’arrivait pas à se focaliser dessus. Son cerveau ne faisait que lui renvoyer des images de ses mères vivantes puis mortes, alternant entre espoir étouffé et torture infinie. Une silhouette se dessina non loin d’elle, à quelques mètres. Elle le devina plus qu’elle ne le vit puisque ses yeux fixaient le sol, écarquillés de terreur. Elle vit des chaussures mais elle aurait été incapable de distinguer le réel de l’irréel. Encore quelques minutes, voulait-elle dire à qui se trouvait devant elle. Quelques minutes et elle retrouverait le contrôle. Quelques minutes.
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Tybalt AiutiEx-pensionnaire
Re: I look perfect on the surface, but a nightmare underneath ♦ Tybalt
Sam 10 Aoû 2024 - 18:50
Ces Olympiades avaient été le plus bel tornoiement auquel il n’avait jamais assisté. L’ensjoissement, l’énergie débordante de tout ces demi-dieux réunis. Romains et Grecs s’estechiant dans la félicité. Une quantité astronomique de gens qui aurait pu l’esfroir s’il n’avait pas déjà vécu les minuscules coulins bondés de l’université, les cabanes de bain après le feu de camp à la Colonie, ou les carnevali di Venezia. On retrouvait sur le Nouveau Monde moins de couleurs extravagantes, de masques ensoleillants et de musettes entraînantes. Il y avait quiel chose de prochaineté à la nature issi, de plus modeste. En honesté, les qualités militaires des enfants, sous couverts de joeries amusantes. Il s’était même laissé tenter à joindre. Son aura de tranquillité ne l’exemptait point d’un peu de combattivité.
Le spectable lui en avait mis plein les orillettes. La simpleté des joeries laissait plus de place au speculatif des profils. Une diversité de compétiteurs qui le changeait drastiquement de ses souvenirs. Ce monde avait une certaine charmerie et quiel chose d’hypnotisant.
S’en était sivi les festivités et les célébrations. Et Tybalt avait songé y joindre. Puis son regard avait sivi l’une des héroïnes grecques qui s’eschapemait des embrassades et des louanges. L’une des actrices majeures de cette compétition qu’il avait déjà encontré de manière désastreuse, qu’il admirait fervemment et qu’il s’était commandé de revoir. Il n’avait point trouvé moment approprié jusqu’àce jour. Se jugeant lui pas assez prêt ou elle trop saisie. Il avait attendu pour la féliciter, observant la prochaine ouverture. Il avait remarqué son visage se fermer peu à peu sans explication et s’était natureement pris d’inquietudine. Elle s’était loignée sans que personne n’y prête attention.
Alors Tybalt était allé quérir l’un de ces vases transparents qui sortaient magiquement toujours frais des grands placards blancs et s’était approché. Elle n’avait point l’air bien. Elle n’avait même plus rien de l’implaccable combateresse qui n’avait fait qu’une bouchée de lui. Elle avait dans les mains et dans les yeux le même tressautement qu’avait Thomas lorsqu’il s’apprêtait à se faire bruir.
Il l’avait posé juste à côté d’elle sans un bruiement. Éait-il plus judicieux de suivre son instinct et de lui attraper les mains tel qu’il l’aurait fait avec son ami, trouvant les mots pour la rassurer ? La dernière fois qu’ils avaient conversé, elle l’avait délaissé si nerveuse que l’idée semblait mal avisée.
Il recula et s’assit à quelques pieds d’elle. Puis lentement, le plus discrètement possible, il relâcha la pression qu’il imposait à son aura. Comme un muscle, il la décontracta, la laissa s’étaler jusqu’à toucher Alexis. Pianissimo. Ce n’était pas lui qui interférait, c’était elle qui arrivait à se contrôler peu à peu par sa seule volonté. Voilà ce qu’il fallait qu’elle se dise.
Le spectable lui en avait mis plein les orillettes. La simpleté des joeries laissait plus de place au speculatif des profils. Une diversité de compétiteurs qui le changeait drastiquement de ses souvenirs. Ce monde avait une certaine charmerie et quiel chose d’hypnotisant.
S’en était sivi les festivités et les célébrations. Et Tybalt avait songé y joindre. Puis son regard avait sivi l’une des héroïnes grecques qui s’eschapemait des embrassades et des louanges. L’une des actrices majeures de cette compétition qu’il avait déjà encontré de manière désastreuse, qu’il admirait fervemment et qu’il s’était commandé de revoir. Il n’avait point trouvé moment approprié jusqu’àce jour. Se jugeant lui pas assez prêt ou elle trop saisie. Il avait attendu pour la féliciter, observant la prochaine ouverture. Il avait remarqué son visage se fermer peu à peu sans explication et s’était natureement pris d’inquietudine. Elle s’était loignée sans que personne n’y prête attention.
Alors Tybalt était allé quérir l’un de ces vases transparents qui sortaient magiquement toujours frais des grands placards blancs et s’était approché. Elle n’avait point l’air bien. Elle n’avait même plus rien de l’implaccable combateresse qui n’avait fait qu’une bouchée de lui. Elle avait dans les mains et dans les yeux le même tressautement qu’avait Thomas lorsqu’il s’apprêtait à se faire bruir.
Il l’avait posé juste à côté d’elle sans un bruiement. Éait-il plus judicieux de suivre son instinct et de lui attraper les mains tel qu’il l’aurait fait avec son ami, trouvant les mots pour la rassurer ? La dernière fois qu’ils avaient conversé, elle l’avait délaissé si nerveuse que l’idée semblait mal avisée.
Il recula et s’assit à quelques pieds d’elle. Puis lentement, le plus discrètement possible, il relâcha la pression qu’il imposait à son aura. Comme un muscle, il la décontracta, la laissa s’étaler jusqu’à toucher Alexis. Pianissimo. Ce n’était pas lui qui interférait, c’était elle qui arrivait à se contrôler peu à peu par sa seule volonté. Voilà ce qu’il fallait qu’elle se dise.
- Merci Bae !:
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Alexis NyqvistMaître d'arme | Guerrière explosive
Re: I look perfect on the surface, but a nightmare underneath ♦ Tybalt
Sam 10 Aoû 2024 - 22:31
Alexis ne jeta même pas un regard pour la carafe d’eau qui venait d’apparaître à ses côtés. Elle était perdue dans ses propres tourments, incapable de faire taire les voix ou d’éteindre les souvenirs qui s’agitaient en elle. Une respiration, deux respirations, trois respirations. Alexis se noyait dans son angoisse et dans son chagrin. Comment avait-elle osé oublier ce drame ? Comment avait-elle pu s’amuser alors qu’elle avait tout perdu ? La culpabilité lui retournait l’estomac. Était-ce sa voix qui lui hurlait les pires médisances ou bien la voix de ses mères, déçues d’avoir été si rapidement oublié ? Je n’ai pas oublié ! Je n’ai pas oublié ! Pardon ! Et pourtant, pendant un instant, elle avait tout oublié. Elle avait ressenti de l’allégresse. Le poids s’était soulevé de ses épaules. Sa respiration avait été plus simple. Pardon, pardon, pardon.
Petit à petit, la voix accusatrice se fit moins forte. Juste assez pour qu’Alexis puisse se défaire de son emprise le temps de reprendre sa respiration. Quatre respirations. Cinq respirations. Six respirations. Alexis se concentra sur les battements de son cœur. Ce n’est pas grave d’éprouver du bonheur de temps en temps. La douce voix d’Ana se superposa à celle des reproches. C’est normal, tu ne vas nous pleurer tous les jours non plus ! Alexis reprenait le contrôle de son corps. Elle sentit l’herbe lui chatouiller les chevilles, la sueur coller à sa peau sous l’effet d’une légère brise, la transpiration de son corps.
Alexis tendit une main vers la carafe et le froid l’ancra dans le réel. Le tourbillon de ses pensées était de nouveau plus qu’un bourdonnant incessant mais contrôlable. Alexis but quelques gorgées timides et remarqua alors Tybalt qui se tenait non loin d’elle, à une distance raisonnable, et qui fixait le ciel comme s’il s’était perdu dans cette contemplation. Depuis combien de temps était-il ici ? Depuis combien de temps était-elle ici ? Alexis eut un frisson désagréable. L’idée d’avoir été aussi faible devant quelqu’un lui donnait envie de vomir. D’un autre côté, elle ne pouvait pas se lever et partir comme une malpropre alors qu’il était le seul – dieux merci – à l’avoir remarquée et à être venu jusqu’à elle.
Le menton posé sur ses genoux, les cheveux dissimulant une partie de son visage, Alexis finit par accrocher le regard de Tybalt. Son visage restait neutre mais dégageait une grande empathie sans pour autant partir dans la pitié – tant mieux, elle aurait pu vomir son repas si elle avait vu cette émotion dans son regard.
« Salut. »
C’était ridicule. Salut ? Il l’avait vue comme peu de gens l’avait vue et elle le saluait de façon austère ? Alors que la veille encore, ils tentaient de sortir vainqueur d’une épreuve où il l’avait hissé bien plus qu’elle ne l’avait hissé ? Ridicule. Alexis se devait de faire mieux.
« Merci pour l’eau. »
Et pour le reste ?
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Tybalt AiutiEx-pensionnaire
Re: I look perfect on the surface, but a nightmare underneath ♦ Tybalt
Lun 28 Oct 2024 - 19:42
Alexis avait retrouvé un respir régulaire. Du coingnon de l’œil, il s’était risqué à vérifier que ses mains ne tremblaient plus. Lentisement, son aura faisait effet. Il avait repris sa contemplation du ciel pour lui laisser le temps dont elle nécessitait. Il admirait les formeles abstraites que prenaient les nuages sur la voûte et s’imaginait les étoiles en-dessous la couche azur, se disant qu’il ferait bon de revenir par icilec une fois la nuitée tombée.
Puis, sans mot dire, elle avait accepté son présent d’eau. Il s’était alors présenté de ne plus faire semblant de ne pas la remarquer, sans pour autant marquer sienne expression d’un quelconque jugement. Du peu qu’il l’avait cotoyé, c’était une femme fière, aux pesantes responsabilités, qui lui faisait fort songer à Katharina. Comme son amie, elle semblait réfractaire à la moindre tentative que Tybalt aurait trouvé naturelle. À savoir, s’appreper, rechercher son contact, lui sourire, la prendre dans ses bras et lui assurer qu’il n’y avait là aucun mal à se faire emporter par la peur ou à laisser le flot de ses larmes quitter ses yeux si telles étaient siennes besongneuses. Avec Katharina, il avait appris qu’apprivoiser son amitié passait équiparablement par le silence, la retenue, la compassion mais jamais la pitié, et surtout, surtout, ne jamais la traiter comme une enfant. Il retrouvait le même éclat de défi et de sagesse dans les yeux de sa maîtresse d’arme. Un éclat qu’il observait avec respect et déférence.
Alors, il avait révérencieusement hoché le chef lorsqu’elle l’avait enfin salué. Gardant pour lui seul la liesse d’avoir compris sans difficultation le mot qu’elle avait marmonné. De meisme, lorsqu’elle avait remercié son attention, qu’il aurait volontiers balayé d’un revers de main. Mais peut-être que pour elle, ces mots comptaient autrement, qu’elle avait besoin qu’ils existentent entre eux deux, que lui assurer que ce n’était rien effacerait par là meisme l’importance qu’elle y déposait. Il s’était contenté donc de lever son propre vase, en une salutation universelle, et d’y boire une golée.
Il ne souhaitait pas la brusquer. Meisme si son aura les recouvrait tout deux d’un bain d’accalmie, il ne souhaitait pas prendre le risque de gâcher tout ice par sa maladresse millénaire.
Encor dont, il laissait alors son regard se perdre sur les champs, les herbes hautes, jaunies par le soleil, et ces joyeux demi-dieux encore couverts de la sueur des jeux.
Elle pouvait s’en aller, le respillier, rester profiter de cette bulle, ou lui indiquer si elle souhaiter converser. Qu’importe son choix, il se faisait un point d’honorage à mettre tout ses efforts pour ne point l’effrayer comme au prime jour.
Puis, sans mot dire, elle avait accepté son présent d’eau. Il s’était alors présenté de ne plus faire semblant de ne pas la remarquer, sans pour autant marquer sienne expression d’un quelconque jugement. Du peu qu’il l’avait cotoyé, c’était une femme fière, aux pesantes responsabilités, qui lui faisait fort songer à Katharina. Comme son amie, elle semblait réfractaire à la moindre tentative que Tybalt aurait trouvé naturelle. À savoir, s’appreper, rechercher son contact, lui sourire, la prendre dans ses bras et lui assurer qu’il n’y avait là aucun mal à se faire emporter par la peur ou à laisser le flot de ses larmes quitter ses yeux si telles étaient siennes besongneuses. Avec Katharina, il avait appris qu’apprivoiser son amitié passait équiparablement par le silence, la retenue, la compassion mais jamais la pitié, et surtout, surtout, ne jamais la traiter comme une enfant. Il retrouvait le même éclat de défi et de sagesse dans les yeux de sa maîtresse d’arme. Un éclat qu’il observait avec respect et déférence.
Alors, il avait révérencieusement hoché le chef lorsqu’elle l’avait enfin salué. Gardant pour lui seul la liesse d’avoir compris sans difficultation le mot qu’elle avait marmonné. De meisme, lorsqu’elle avait remercié son attention, qu’il aurait volontiers balayé d’un revers de main. Mais peut-être que pour elle, ces mots comptaient autrement, qu’elle avait besoin qu’ils existentent entre eux deux, que lui assurer que ce n’était rien effacerait par là meisme l’importance qu’elle y déposait. Il s’était contenté donc de lever son propre vase, en une salutation universelle, et d’y boire une golée.
Il ne souhaitait pas la brusquer. Meisme si son aura les recouvrait tout deux d’un bain d’accalmie, il ne souhaitait pas prendre le risque de gâcher tout ice par sa maladresse millénaire.
Encor dont, il laissait alors son regard se perdre sur les champs, les herbes hautes, jaunies par le soleil, et ces joyeux demi-dieux encore couverts de la sueur des jeux.
Elle pouvait s’en aller, le respillier, rester profiter de cette bulle, ou lui indiquer si elle souhaiter converser. Qu’importe son choix, il se faisait un point d’honorage à mettre tout ses efforts pour ne point l’effrayer comme au prime jour.
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Alexis NyqvistMaître d'arme | Guerrière explosive
Re: I look perfect on the surface, but a nightmare underneath ♦ Tybalt
Mar 29 Oct 2024 - 15:45
Tybalt ne répondit rien et Alexis apprécia ce silence bien plus qu’elle n’aurait cru. Elle arrêta de faire semblant que tout allait bien et laissa son regard se perdre face à elle. Le vent sécha ses larmes, apaisa son corps et lui offrait une sensation différente. La tristesse était toujours là mais ce n’était plus un monstre qui menaçait de l’avaler et de faire d’elle son pantin ; c’était une compagne discrète mais présente. C’était une sensation étrange, comme s’il y avait quelque chose d’apaisant à ressentir cette émotion. Ce n’était ni dévastateur, ni déchirant ; c’était juste là.
Au bout d’une éternité, Alexis chercha le regard de Tybalt. Que pouvait-il bien ressentir, lui qui avait tout perdu en terminant au Casino Lotus ? Quels êtres avait-il laissé derrière lui ? Quelles émotions avait-il ressenti en réalisant qu’il avait tout perdu sans avoir pu le vivre lui-même ? En un battement de cil, tout lui avait été arraché. S’imaginer à sa place fit remonter une boule dans la gorge d’Alexis. Elle chassa ses larmes ; c’aurait été bien ridicule de pleurer à sa place.
« Parle-moi d’où tu viens. »
Si Tybalt trouvait l’idée stupide, il n’en dit rien. Une fois la surprise passée, il partit dans un long monologue. Alexis ne comprenait pas tout mais elle assimilait l’essentiel. Les émotions. Les noms. Les souvenirs. Comme si Tybalt parlait une langue étrangère, Alexis ne chercha pas à comprendre le sens de chacun des mots qu’il prononçait mais seulement l’idée globale derrière les phrases. Tout n’était pas parfait. Parfois, il riait ou avait l’air grave sans qu’Alexis ne comprenne bien pourquoi.
L’air se rafraichit de nouveau. Depuis combien de temps était-il en train de parler sans s’interrompre, juste parce qu’elle lui avait demandé ? Alexis se dit que peut-être, perdu dans ses souvenirs, il ne le faisait plus pour elle mais pour lui. Cette pensée la réchauffait.
Finalement, le silence les enveloppa de nouveau. Chacun vivant ses propres émotions, ses propres souvenirs. Il y avait quelque chose de réconfortant mais aussi un peu bizarre. Ils ne se connaissaient pas tellement et ils venaient de partager une chose si intime qu’Alexis n’était pas certaine de l’avoir vécu une fois dans sa vie - pas même avec Erwin. Elle avait l’impression d’être nue, sans masque pour dissimuler ses peines. C’était… c’était surprenant. Dérangeant. Agréable. Angoissant. Plaisant.
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